The Ugly Truth… : « 0% Guerre, 0% Politique : 100% tech ! »
Cette Newsletter t'accueille dans le monde de demain. J'y parle d'innovation, d'IA, de transformation, de leadership, de grandes idées, de cassoulet, de startups et de toi.
🔊 EDITO BY NASH
🤡 Des avions, des geeks et des bagnoles !
🎁 QUI VEUT DES PERKS ?
👑 Ce mois-ci : “qui veut créer son double numérique ?”
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 Nanonet-OCR-s (whaaaat ?)
⚡ La révolution des serres autonomes !
🦋 Google et Gemini 2.5
🐇 L’IA va-t-elle remplacer Martine ?
🥸 Quoi de neuf niveau créatif ?
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 Sam Altman par Jack Altman
🪴 IMPACT
🧶 Kikleo chasse le gaspillage alimentaire
🌐 FRIENDS AND NETWORK
🧚🏻 Vivatech 2025
🔞 AND NOW FOR SOMETHING COMPLETELY DIFFERENT
😂 AI girl friend !
🦄 Y’A PAS QUE LA TECH !
🎼 21 juin, l’été et la musique !
Edito by Nash :
« Moi, Nash, actuellement loin de Londres, j'invite les innovateurs et les geeks français qui se trouvent près de leur ordinateur ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs projets ou sans leurs projets, j'invite les ingénieurs et les développeurs fullstack des industries d’avenir qui se trouvent dans le coin ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi ou tout simplement à lire cette newsletter !
Crois-moi, moi qui te parle en connaissance de cause et te dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. »
C’est mon appel du 18 juin à moi ! Un appel de la tech !
Il arrive un peu tard, après Vivatech, après le grand Invest’Auto Day et pendant la fin du Salon du Bourget !
C’est donc un mois de juin chargé qui s’est abattu sur la France de l’innovation, sur la France de la tech et sur ma tronche !
Je vais tâcher de te relater ici à peu près tout ce qu’il y avait d’intéressant et de croquant à y voir, à y entendre ou à y toucher !
Je reviendrai en fin de newsletter sur Vivatech avec les copains, donc je vais faire ce que je sais faire le mieux dans mes newsletters : râler !
Vivatech m’a globalement été agréable ! D’abord parce que l’on m’y a accueilli pour la deuxième année consécutive en tant que media grâce à toi qui me lit, ainsi que grâce à tes 13 500 petits copains !
Donc merci !
Accrédité « Presse » pour me rappeler ma jeunesse télévisuelle, j’arpentais donc d’un pas assuré les quelques premiers metres des allées de Vivatech 2025 lorsque je tombais nez à nez avec le ballon d’hélium de Lium ! (tu l’as le jeu de mots, là ! fin, non ?)
Alors j’étais content : pour eux, déjà, parce que la visibilité que leur offraient à la fois la région sud ainsi que la taille du zeppelin dans les airs était une sorte de victoire en soi ! Et puis pour moi, parce que c’est encore ici une startup que je suis et accompagne (par intermittence) depuis 2020 !
Content, donc, je me rends rapidement sur le stand de la Région où je remarque un fort penchant pour les produits « hardware » ce qui est suffisamment rare pour être soulevé !
Je prends donc à partie un gars barbu arborant un badge de la région pour qu’il m’en dise plus… vu qu’il a l’air de se faire grave chier sur son tabouret, entre récurage de nez et regard dans le vide.
Je l’interpelle donc amicalement et sa réaction, la toute première que m’offrait donc le salon, fut magnifique.
Il me toisat d’abord assis, puis se levant, il passa 10 bonnes secondes à lire mon badge, y lisant « Nash » entreprise « BFC Group » ce qui évidemment ne lui évoque rien de plus que ce que lui provoquait comme palpitations les meilleurs discours de Cédric O en son temps !
Dans l’attente insoutenable d’un mot de sa part, je fus rapidement satisfait puisqu’il me dit, jetant un dernier regard de dédain à mon badge : « j’ai un coup de fil à passer, là, j’ai pas le temps ! »…
Je me demandais aussitôt s’il avait entendu une question que je n’avais pas souvenir d’avoir posée ! Et puis, me ravisant promptement je me dis juste que ce salon commençait décidément bien mal !
Alors à ce monsieur, et à d’autres, que le contribuable et ses impôts sortent de leur trou perdu du fin fond de PACA pour qu’ils aillent pavaner, sur le dos du talent d’entrepreneurs qui méritent mieux, sur un stand payé lui aussi avec nos tunes, je dis ceci : si tu n’aimes pas passer 4 jours à faire la promo des talents de ta région, change de job !
Voilà.
Et je reste, tu l’as bien vu, extrêmement poli ! Laissant toujours le bénéfice du doute, dans ces cas-là, aux drôles qui me les brisent menu ! Si ca se trouve il venait de se prendre une délégation ministérielle et une accolade de Clara Chappaz juste avant ! Alors je ne vais pas non plus lui jeter trop la pierre, Pierre ! Hein ?
Bon. Pour le reste du salon, réfère-toi à l’article de la fin de la newsletter : on y rit follement !
…………………………..
Aux antipodes de Vivatech, la réunion annuelle du Journal de l’Automobile en partenariat avec Mobilians : Invest’Auto Day.
Là, au Parc des Princes, tout récemment bariolé de slogans de circonstances rendant hommage aux champions d’Europe, la communauté des distributeurs automobiles s’est réunie pour célébrer les très mauvais chiffres d’une année pourrie pour le secteur et naze pour les acteurs périphériques de la mobilité dans son ensemble !
Mais dans la bonne humeur !
Et c’est en se saisissant de cette bonne humeur que nous avons tenté d’embarquer les décideurs et dirigeants de cette filière dans un trip vers l’intelligence artificielle, sans peur et avec clairvoyance !
Tout un programme.
Si certains secteurs sont à la bourre, le secteur automobile côté distributeurs et concessionnaires, est à l’ère Neandertal en matière d’IA.
Et pourtant, le potentiel gain pour le secteur est évident et colossal !
Elodie, le temps d’une conférence autour du thème de l’adoption de l’IA, et grâce à l’ami Eric Saint-Frison, a donc déroulé la marche à suivre pour ne pas prendre « trop » de retard et pour inviter les patrons présents à prendre en main l’IA et à embarquer avec eux leurs équipes !
Pas seulement dans les interfaces avec leurs clients, qui permettra sans doute une transformation très claire de la relation commerciale et la fidélisation des concessions, mais aussi au cœur même des groupes, pour gagner en productivité et pour remettre l’humain au cœur du fonctionnement des organisations : passer à l’IA pour se débarrasser des choses qui n’offrent aucune valeur ajoutée !
Le message semble être passé !
Gageons que si les ventes ne repartent pas rapidement à la hausse, les gains se feront sur les économies et la bonne gestion et adopter l’IA de façon pragmatique et systématique offre des possibilités fortes de refaire des marges avec très peu de CAPEX et un micron d’OPEX !



Il a fallu une fois encore rompre les peurs, pourfendre les idées reçues, et casser les croyances limitantes autour de l’IA, éviter de parler tech pour évoquer l’humain, remettre les patrons face à leurs responsabilités, mais globalement, la réception du message a été plutôt bonne !
Mission accomplie !
…………………………..
La veille, j’étais au Bourget !
Sans casquette.
Je précise, parce que sinon tu vas te demander pourquoi je suis rôti comme un filet maturé !
J’ai passé 4h30 et 12 bornes au soleil ! Sans casquette, donc !
J’avais déjà été pris de cours lors de la dernière édition, et j’ai oublié totalement que c’était une galère sans casquette, que c’était une galère en transports en commun de se rendre au Bourget, que c’était une galère de ne pas avoir imprimé mon badge à l’avance, etc…
Je m’en suis voulu, mais après, j’ai vu plein de choses qui m’ont vite fait oublier que c’était un peu relou !

Le newspace que j’avais trouvé maigrement représenté à Vivatech, est ici en force au Space Hub, le pavillon de l’ESA et du CNES.
Lors de l’édition précédente, l’Europe semblait tétanisée par le contexte mondial qui montrait les muscles de l’Inde, de la Chine et évidemment de SpaceX du côté des lanceurs et pointait du doigt les manques d’Arianespace avec une version 6 en attente et en retard et la rupture avec l’ancien allié Russe….
Là, la France et l’Europe prennent leur revanche et montrent à leur tour leurs atouts, leurs forces et leur grande innovation ! Alors en vrac, dans les lanceurs, les satellites, l’observation, la communication, la défense, le traitement des déchets spatiaux, et j’en passe, les européens sont partout aux premières loges et les lanceurs réutilisables arrivent à grands pas !
Les startups hébergées par les géants dans ce Hub portent les noms de Uspace, ThrustMe, Skynopy, Greener Wave, Space Cargo, SpaceDreams, Batconnect, LookUp Space, MirAtlas ou Kineis : oeuvrant dans l’augmentation de la durée de vie des satellites, dans les capacités d’emport, les compressions de data, etc.
J’ai surtout trouvé la collaboration entre les grands groupes et les startups tech et innovantes, très riches et foisonnantes : tout le contraire de ce que l’on voit dans d’autres industries ! On sent bien là que les unes alimentent les autres, et que l’interdépendance est créatrice de valeur et de vitesse d’exécution, comme ça devrait toujours être le cas !
Voilà pour le côté sérieux du Space Hub, et au moment où j’allais partir, j’ai eu le plaisir d’écouter les huiles du secteur raconter en moins de 30 secondes chacun, leur activité à monsieur le Premier Ministre !

Un Bayrou bien en forme qui semblait sincèrement intéressé par certaines techs, qui a tiré 3 points importants : 1/ mettre l’accent sur la parité, parce que les nanas, c’est pas qu’il n’y en avait pas, mais il n’y en avait pas. 2/ miser sur l’héritage de nos savoir faire et de nos expertises Européennes et ne pas oublier d’où l’on vient ! (genre de mise en garde : « ne faites pas comme avec le nucléaire : gardez vos compétences et vos métiers ! ») et 3/ renforcer les collaborations dans le secteur spatial, notamment avec l’Allemagne, partenaire numéro un au cœur d’Ariane Group, mais pas seulement et qui est en avance sur la France dans le secteur notamment des lanceurs réutilisables !
Il a aussi parlé de promouvoir l’excellence de nos capacités, de favoriser l’ouverture en associant toute la chaine de valeur du Spatial, ainsi que de développer du “space for earth” pour une grande durabilité ! (propreté de l’espace, accompagnement des solutions pour répondre aux sujets environnementaux, etc…).
Il est ensuite reparti voir les fusées, les lance-roquettes, et les radars chez Thalès, Dassault et MBDA…
Mes quelques rares clients présents sur le salon m’ont donc fait courir du Hall 1 au tarmac 34, en passant par les allées introuvables même sur le plan ! Certains n’étaient pas là, mais je leur souhaite un très bon salon, notamment la startup Rift que j’ai la chance d’accompagner dans le cadre de l’accélérateur Nova de NaTran (ex-GRT Gaz) et qui développe un drone totalement nouveau et qui résiste aux brouillages !
Alors évidemment, en temps de guerre, on parlera de la discrète mais réellement présente industrie Ukrainienne sur le salon…. Des stands Israéliens barricadés de noir, du trou béant laissé par l’absence de Boeing, de la grosse présence de l’US Air Force (premier F35 que je vois en vrai ! et franchement, j’aurais pas mis 2 000 milliards dans son développement ! Les Chinois de Avic ont le même !), de nombreux industriels qui proposent des drônes dont Pierre Perret aurait écrit qu’on saurait tout sur les drones : « Le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur, le mou, qui a un grand cou, le gros touffu, le p'tit joufflu, le grand ridé, le mont pelé, tout tout tout tout, j’vous dirai tout sur le drone ! »
Parce que même en temps de guerre, il faut quand même bien se marrer un peu !
Et ce n’est pas Jojo Fantaisie qui me dirait le contraire !
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Cette semaine, enfin, je peux aussi te faire le compte-rendu de la première édition de « IA récré », qui s’est déroulée sans accroc à Artifex Lab, grâce à Benjamin Rittner, et qui a accueilli 20 gamins entre 7 et 14 ans, autour de Stéphane Galienni, Elodie Hughes, Richard N’Dumu, John-Edwin Graf et nos enfants !
Succès monstre : les enfants sont très doués pour s’approprier les outils, pour « dompter » la machine, et pour en tirer le meilleur !
Enfants ravis et super créatifs ; parents contents et interpelés par l’IA ! Que demande le peuple !?
On parle des sessions suivantes ! On avance, et l’on vous tiendra au courant ! L’échéance de Marseille début juillet semble un peu prétentieuse, en l’absence de lieu capable d’accueillir pour l’instant l’événement, mais nous serons présents rapidement partout en France après un été qui s’annonce riche en déclinaisons !
Stay tuned !
Si tu es intéressé pour ta boite ou si tu souhaites accueillir une session dans ta ville, fais-toi connaître aussi ! Et contacte-nous !

Juste avant la fête de la musique et que l’on perde un tympan, je te souhaite comme toujours de prendre soin du rock n’roll et de te garder du mal !
« Qui veut des perks ? »
C’est Light Me Up qui offre !
Cette fois-ci, c’est à moi, ou plutôt à nous, Elodie et moi, de t’offrir un truc ! Nous ne sommes pas une startup, donc pas de « perks » à proprement parler, mais si tu m’envoies un email là (nash@lightmeup.io) et que tu es tiré au sort, alors tu auras droit à un consultation gratuite pour te constituer un double IA…
Un jumeau numérique.
Alors attention : je ne t’offre pas la création d’un jumeau numérique (je n’ai pas les moyens de te faire un si beau cadeau !), mais bien le diag qui permettra de savoir si tu peux y aller ou pas !
La réplique digitale grâce à l’IA de l’intégralité de tes compétences, de ton expérience, de tes valeurs, de ton parcours, de ton histoire, c’est ce que nous vendons aujourd’hui, chez Light Me Up aux dirigeants et aux C-levels.
C’est une parfaite façon pour les dirigeants d’aborder l’aventure IA quand ils ne comprennent pas trop pas quel bout la prendre.

Et à l’inverse, c’est une demande forte de la part de coachs, d’indépendants et d’experts très spécifiques qui souhaitent proposer une survivance de leurs interventions à leurs clients, sans être pour autant disponibles pour le faire : leur double, leur jumeau peut prendre leur place (avec ou sans avatar !) et faire le job !
Des formateurs qui veulent proposer un suivi à leur formation. Des artistes IA qui veulent décupler leurs forces et proposer plus à leurs clients sans devenir des agences. Des cadres à temps partagé qui veulent diviser encore plus leur temps et offrir leurs prestations à encore plus de clients. Des membres de COMEX qui pensent à la survivance de leur expertise une fois leur carrière finie…
Le jumeau numérique est un élément d’avenir et nous en sommes devenus les spécialistes !
(Mais comme je le dis souvent, en IA, tu es un expert « jusqu’à demain » !)
Envoie ton email, et discutons !
« Whisper of the Valley »
L'avènement de Nanonets-OCR-s
Le 12 juin 2025 marquera peut-être un tournant dans l'évolution des technologies de reconnaissance optique de caractères.
Ce jour-là, Nanonets dévoilait au grand jour son dernier-né, sobrement baptisé Nanonets-OCR-s : un modèle de trois milliards de paramètres seulement, qui entend bien renverser les idées reçues sur la corrélation entre corpulence architecturale et performance cognitive.
Loin des approches traditionnelles de reconnaissance optique, qui se contentaient d'une restitution textuelle dépouillée de toute contextualisation, cette nouvelle génération transcende les limites de ses prédécesseurs.
L'innovation réside dans sa capacité à produire directement un balisage markdown sophistiqué, structuré et hiérarchisé, offrant aux modèles de langage contemporains une digestion facilitée de contenus complexes, depuis les équations mathématiques jusqu'aux subtils filigranes.
Une intelligence structurelle inédite
Plutôt que de succomber aux écueils classiques – confusion entre paraphes et lignes de base, évanescence des éléments graphiques –, le modèle déploie une acuité remarquable dans l'appréhension de l'architecture documentaire.
Tableaux enchâssés, formulations LaTeX, cases d'option, représentations graphiques, identités visuelles, pagination : chaque élément trouve sa place dans une taxonomie rigoureuse.
Les filigranes eux-mêmes bénéficient d'un traitement différencié, isolés dans des balises spécifiques qui préviennent toute contamination du corpus principal. L'aboutissement : un document prêt pour l'indexation automatisée, délivré de l'onéreuse phase de post-traitement manuel.
L'architecture s'enracine dans Qwen 2.5-VL-3B, méthodiquement affinée par l'ingestion de quelque 250 000 pages, amalgame savamment dosé de corpus synthétiques et d'annotations expertes.
Cette matière première, puisée dans l'éventail le plus large – publications académiques, déclarations fiscales, reçus commerciaux, contrats juridiques –, confère au modèle une polyvalence remarquable.
La distribution sous licence Apache 2.0 et la mise à disposition via Hugging Face témoignent d'une volonté de transparence qui tranche avec l'opacité coutumière du secteur.
Le paradoxe de la performance frugale
Dans un écosystème technologique où l’adage « plus volumineux égale plus performant » fait office de dogme, l'émergence d'un modèle de trois milliards de paramètres surclassant ses homologues décuplés en taille constitue une véritable révolution paradigmatique.
Cette prouesse interroge les fondements mêmes de l'escalade paramétrique et ouvre des perspectives inédites pour une intelligence artificielle plus sobre et accessible.
Toutefois, cette excellence n'occulte point certaines limites intrinsèques. Le modèle demeure tributaire de ses lacunes face à l'écriture manuscrite et manifeste une propension occasionnelle aux hallucinations ornementales – phénomène suffisant pour rappeler l'indispensabilité de la supervision humaine dans le processus de validation.
Nanonets assume cette imperfection avec une franchise louable, préférant la transparence préventive à la découverte fortuite d'artefacts fantasques dans les documents traités.
Un déploiement sécurisé pour les organisations sensibles
Conscient des impératifs de confidentialité qui régissent certains secteurs, l'éditeur propose Docext, écrin technologique permettant un déploiement en environnement maîtrisé.
Cette boîte à outils, dotée d'interfaces REST, de batteries de tests et de scripts préparés, offre aux institutions financières, laboratoires de recherche et cabinets juridiques la possibilité de domestiquer leurs archives PDF sans compromettre leur périmètre de sécurité.
L'écho de la communauté technique
Sur Hacker News, vitrine privilégiée de l'innovation technologique, l'annonce a rapidement gravi les échelons du classement, suscitant un débat nourri oscillant entre admiration pour la précision structurelle et préoccupations légitimes concernant les dérives hallucinatoires.
Quelques voix puristes s'élèvent déjà, ergotant sur les subtilités de licences ou les performances sur architectures vieillissantes. Cette effervescence témoigne néanmoins d'un intérêt manifeste pour une approche qui bouscule les conventions établies.
Et toc !
L'avènement de Nanonets-OCR-s pourrait bien préfigurer l'émergence d'une nouvelle génération d'outils de reconnaissance optique, où l'intelligence l'emporte sur la puissance brute, et où la finesse architecturale supplante l'inflation paramétrique.
La Révolution des Serres Autonomes
L'industrie cosmétique et parfumerie fait face à des défis croissants pour sécuriser ses approvisionnements en matières premières naturelles.
Entre changement climatique, raréfaction des terres arables et volatilité des cours, la startup française Interstellar Lab propose une solution révolutionnaire avec ses BioPods, des serres autonomes pilotées par intelligence artificielle.
Cette technologie, initialement développée pour les missions spatiales, transforme aujourd'hui la culture de fleurs et plantes précieuses sur Terre, permettant une production locale, durable et indépendante des aléas climatiques.
Interstellar Lab : Pionnière de l'Agriculture Spatiale Terrestre
Fondée en 2018 par Barbara Belvisi, ancienne investisseuse devenue entrepreneure passionnée d'espace et de biologie, Interstellar Lab développe des systèmes de culture autonomes combinant hardware, intelligence artificielle et biosciences.
L'entreprise, qui compte 45 ingénieurs, scientifiques et chercheurs répartis entre Paris, la Floride et San Francisco, a levé 12 millions de dollars pour concrétiser sa vision d'une agriculture durable sur Terre et dans l'espace.
Barbara Belvisi, reconnue parmi le top 10 des femmes tech en France et listée Forbes Top 100 Europe en 2018, a développé cette technologie après avoir passé une année avec des ingénieurs de la NASA.
Son approche unique consiste à adapter les technologies développées pour la survie dans l'espace aux défis agricoles terrestres, créant ainsi des solutions à la fois innovantes et éprouvées.
La stratégie d'Interstellar Lab s'articule autour de deux axes complémentaires : fournir des solutions de culture avancées aux entreprises terrestres, tout en développant les technologies nécessaires aux futures missions spatiales habitées. Cette double approche permet de financer la recherche spatiale grâce aux applications commerciales immédiates sur Terre.
La Technologie BioPod : Une Révolution Agricole
Le BioPod représente l'innovation phare d'Interstellar Lab. Cette serre autonome de forme ovoïde, déployable sans fondation, mesure 11 mètres de long, 5 mètres de large et 6 mètres de haut, offrant jusqu'à 200 m² d'espace de culture hautement contrôlé.
Sa conception s'inspire directement des modules spatiaux, utilisant une membrane transparente gonflable qui optimise la capture de lumière naturelle tout en minimisant la consommation énergétique.
Le système fonctionne en aéroponie, une technique de culture hors-sol où les racines des plantes sont suspendues dans l'air et nourries par une brume nutritive.
Cette méthode révolutionnaire permet une utilisation optimale des ressources : les plantes reçoivent exactement les nutriments nécessaires à chaque stade de leur développement, sans gaspillage.
L'intelligence artificielle intégrée pilote automatiquement tous les paramètres environnementaux. Le système surveille et ajuste en temps réel la température, l'humidité, la composition atmosphérique, l'éclairage LED et l'irrigation.

Barbara Belvisi décrit le BioPod comme "un animal vivant" capable d'apprendre et de s'adapter grâce à ses algorithmes d'apprentissage automatique.
Les résultats sont spectaculaires : la multiplication des rendements varie de 14 fois pour l'edelweiss à 54 fois pour le muguet par rapport à l'agriculture traditionnelle. Les cycles de culture sont également considérablement raccourcis, passant de plusieurs mois à quelques semaines seulement.
Applications dans l'Industrie Cosmétique et Parfumerie
Les grands groupes cosmétiques ont rapidement identifié le potentiel des BioPods pour sécuriser leurs approvisionnements en ingrédients naturels rares. Robertet, leader mondial des matières premières naturelles, est devenu le premier industriel des parfums et arômes à acquérir un BioPod en 2023.
Cette collaboration vise à approfondir la recherche agronomique destinée aux secteurs de la parfumerie, des arômes et du bien-être.
L'Oréal Green Sciences s'est également associé à Interstellar Lab pour explorer le potentiel des BioPods dans la production de molécules et ingrédients actifs.
Cette démarche s'inscrit dans l'engagement de L'Oréal d'avoir 95% de leurs ingrédients bio-sourcés, dérivés de minéraux abondants ou issus de processus circulaires d'ici 2030.
DSM-Firmenich a établi un partenariat pour développer un programme de recherche sur l'impact des conditions environnementales sur le rendement des plantes et l'évaluation des phénotypes. Cette collaboration vise à réduire l'impact climatique de l'agriculture et préserver la biodiversité dans les écosystèmes critiques.
La technologie permet de cultiver des plantes particulièrement exigeantes comme l'edelweiss, la tubéreuse, ou encore la centella asiatica. Pour des fleurs comme le muguet, qui ne fleurit traditionnellement qu'une fois par an, le BioPod permet une production continue, garantissant un approvisionnement stable aux parfumeurs.
L'industrie de la parfumerie, confrontée aux impacts du changement climatique sur ses approvisionnements traditionnels, trouve dans cette technologie une solution de résilience.
Les sécheresses extrêmes qui ont touché le sud de la France en 2022, causant la perte de près de la moitié des récoltes à Grasse, illustrent l'urgence de ces solutions alternatives.
Bénéfices Environnementaux et Durabilité
Les BioPods révolutionnent l'impact environnemental de l'agriculture grâce à leur conception en circuit semi-fermé. Le système optimise le cycle de l'eau et capture le CO2 ambiant, créant un écosystème autonome et durable.
L'économie d'eau atteint 95% par rapport à l'agriculture conventionnelle. Un BioPod utilise seulement 5.040 litres d'eau par an pour produire l'équivalent d'une ferme traditionnelle qui en consommerait 126.000 litres. Cette performance est obtenue grâce au recyclage intégral de l'eau : même l'humidité de l'air est récupérée et renvoyée aux racines des plantes.
La réduction d'espace est tout aussi impressionnante. Bien qu'un BioPod n'occupe que 54 mètres carrés, il peut produire autant qu'une ferme conventionnelle de près de 260 hectares. Cette efficacité spatiale permet de libérer des terres pour la reforestation ou la préservation des écosystèmes naturels.
L'élimination complète des pesticides et herbicides est rendue possible par l'environnement contrôlé du BioPod.
Les plantes, protégées des contaminants extérieurs comme les insectes nuisibles ou la pollution, n'ont aucun besoin de traitement chimique. Cette approche garantit la production d'ingrédients de la plus haute qualité, répondant aux exigences croissantes de naturalité des consommateurs.
La réduction des émissions de CO2 atteint 98,4% par rapport à l'agriculture traditionnelle. Un seul BioPod peut considérablement réduire la pression d'expansion exercée sur les habitats naturels, en diminuant la quantité de terres et d'engrais nécessaires pour faire pousser les cultures.
Vers l'Espace et Retour sur Terre
L'ambition spatiale d'Interstellar Lab ne se limite pas à une vision futuriste. L'entreprise a été récompensée deux fois par la NASA et déploiera ses technologies dans les stations spatiales et l'environnement lunaire.
En 2025, Interstellar Lab s'est associée à Vast pour intégrer son système de recherche Eden 1.0 dans la station spatiale Haven-1, marquant un pas crucial vers la création de systèmes de support de vie bio-régénératifs pour les futurs habitats lunaires et martiens.
Cette approche bidirectionnelle - de l'espace vers la Terre et vice versa - enrichit continuellement les technologies développées.
Les contraintes extrêmes de l'espace poussent l'innovation vers une efficacité maximale, bénéficiant ensuite aux applications terrestres. Comme l'explique Barbara Belvisi : "Notre vision ne s'arrête pas là. Nous voulons permettre une présence humaine à long terme dans l'espace et aider la vie à s'étendre. Pour cela, nous devons créer un système de support de vie bio-régénératif avec la culture de nourriture, la purification de l'air et le recyclage de l'eau".
Le développement du nouveau modèle BioPod Orion illustre cette évolution technologique continue. Avec 200 m² de climat de haute précision contrôlé par IA, une empreinte au sol de 100 m², une capture directe de CO2, un recyclage d'eau intégré et une consommation d'énergie optimisée, ce modèle peut produire plus de 7 tonnes par an.
Cette version représente l'aboutissement de l'expertise acquise dans le développement de technologies spatiales appliquées à l'agriculture terrestre.
Révolution ?
Les BioPods d'Interstellar Lab incarnent une révolution agricole qui répond aux enjeux contemporains de durabilité, de sécurité alimentaire et de préservation environnementale.
En adaptant les technologies spatiales aux défis terrestres, cette innovation permet aux industries cosmétique et parfumerie de sécuriser leurs approvisionnements en matières premières rares tout en réduisant drastiquement leur impact environnemental.
La multiplication des rendements, l'économie drastique des ressources et l'indépendance aux aléas climatiques font de cette technologie un atout stratégique pour l'avenir de l'agriculture. Alors que le changement climatique menace les cultures traditionnelles et que la demande en ingrédients naturels continue de croître, les serres autonomes pilotées par intelligence artificielle ouvrent la voie à une agriculture résiliente et durable.
![[L’industrie c’est fou] La start-up française Interstellar Lab développe (vraiment) des villages autonomes pour la Terre et l'espace [L’industrie c’est fou] La start-up française Interstellar Lab développe (vraiment) des villages autonomes pour la Terre et l'espace](https://substackcdn.com/image/fetch/$s_!FY4T!,w_1456,c_limit,f_auto,q_auto:good,fl_progressive:steep/https%3A%2F%2Fsubstack-post-media.s3.amazonaws.com%2Fpublic%2Fimages%2F89a1d53a-d3b3-4f83-bac9-1c413577d8a2_896x598.jpeg)
L'exemple d'Interstellar Lab démontre comment l'innovation technologique peut concilier performance économique et responsabilité environnementale. En cultivant des fleurs rares dans des capsules spatiales terrestres, cette startup française redéfinit les contours de l'agriculture du futur, où chaque goutte d'eau compte et où l'intelligence artificielle met sa puissance au service de la nature.
Google joue les trouble-fêtes avec Gemini 2.5
Tu pensais que l'intelligence artificielle était déjà suffisamment rapide pour te rendre parano sur ton avenir professionnel ? Attends de voir ce que Google vient de sortir de son chapeau avec ses modèles Gemini 2.5 "pensants". Comme dirait HAL 9000 dans 2001 l'Odyssée de l'espace : "Je regrette Dave, j'ai bien peur de ne pas pouvoir faire ça" – sauf que cette fois, les IA de Google peuvent effectivement le faire, et même mieux que prévu.
La firme de Mountain View vient de lancer une offensive tous azimuts avec ses nouveaux modèles Gemini 2.5, et notamment l'arrivée du petit dernier : Flash-Lite.
Un nom qui sonne comme une version allégée de Flash Gordon, mais qui cache en réalité une petite bombe technologique capable de "réfléchir" avant de répondre. Oui, tu as bien lu : nous entrons officiellement dans l'ère des IA qui prennent le temps de la réflexion, comme ton oncle bourré au repas de famille qui marque une pause dramatique avant de lâcher une énormité.
Les modèles "pensants" : quand l'IA fait semblant d'avoir un cerveau
Pour comprendre ce qui se passe, il faut d'abord saisir le concept révolutionnaire des "thinking models" ou modèles pensants. Contrairement aux IA traditionnelles qui vomissent la première réponse statistiquement probable qui leur passe par les circuits, ces nouveaux modèles s'arrêtent, analysent, explorent plusieurs pistes et peaufinent leur réponse.
C'est un peu la différence entre un étudiant qui rend sa copie en cinq minutes et celui qui prend le temps de relire – spoiler alert : le second a généralement de meilleures notes.
Cette approche, baptisée "calcul en temps réel" par les spécialistes, permet aux IA de faire une pause, d'exécuter plusieurs chemins de solution et de réfléchir étape par étape.
OpenAI avait ouvert le bal avec ses modèles o1, capables de performances de niveau doctoral en mathématiques. Mais Google ne pouvait pas laisser son concurrent jouer seul dans cette cour de récré haut de gamme.
Le principe est diablement efficace : au lieu de foncer tête baissée vers la première solution venue, l'IA explore différentes hypothèses en parallèle, un peu comme un détective qui examine plusieurs pistes avant de résoudre l'enquête.
Résultat : des performances qui peuvent doubler sur certaines tâches complexes, particulièrement en mathématiques et en analyse de contexte.
Flash-Lite : le David face aux Goliath de l'IA
Alors que tout le monde s'attendait à ce que Google sorte un énième mastodonte technologique, la firme a surpris son monde en présentant Gemini 2.5 Flash-Lite. Ce petit malin coûte dix fois moins cher que son grand frère Pro (0,10$ par million de tokens en entrée contre 1,25$ pour Pro), tout en offrant des performances supérieures à ses prédécesseurs sur la plupart des benchmarks.
Comparaison des prix des principaux modèles d'IA en 2025
L'astuce de Google ? Flash-Lite arrive avec le mode "réflexion" désactivé par défaut pour garantir une latence minimale.
Mais si tu veux qu'il se creuse un peu plus les méninges, tu peux activer son mode "thinking" à la demande et voir ses performances grimper spectaculairement. C'est un peu comme avoir une Ferrari bridée à 50 km/h pour économiser l'essence, avec la possibilité de débloquer les chevaux quand tu en as vraiment besoin.
Cette stratégie de pricing intelligent permet à Google de ratisser large : les développeurs qui ont besoin de traiter des volumes importants à bas coût (traduction, classification, résumés) peuvent utiliser le mode standard, tandis que ceux qui cherchent la performance maximale peuvent payer un peu plus pour activer le mode pensant. Malin, ce Google.
La guerre des prix fait rage dans l'IA
OpenAI avait lancé les hostilités en réduisant de plus de 30% les tarifs de son modèle vedette GPT-4o, et Google répond aujourd'hui avec une stratégie encore plus agressive.
Les chiffres donnent le vertige : là où OpenAI facture 2,50$ par million de tokens en entrée pour GPT-4o, Google propose son Flash-Lite à 0,10$ seulement. Anthropic, avec son Claude 3 Opus à 15$ par million de tokens d'entrée, fait presque figure de boutique de luxe.
C'est un peu comme comparer le prix d'un café dans un bistrot de quartier avec celui d'un palace parisien.
Cette escalade tarifaire s'explique par plusieurs facteurs. D'abord, les coûts de développement des modèles IA explosent : créer un modèle massif peut coûter des centaines de millions de dollars, avec des projections qui atteignent le milliard d'ici quelques années.
Ensuite, la "taxe Nvidia" pèse lourd sur les acteurs qui dépendent des GPU du géant américain. Google, avec ses TPU (Tensor Processing Units) développés en interne, bénéficie d'un avantage de coût estimé à 4 à 6 fois par rapport à ses concurrents.
L'avantage secret de Google : ses TPU contre les GPU de Nvidia
Derrière cette guerre des prix se cache un enjeu technologique majeur : le choix du matériel de calcul. Pendant qu'OpenAI et la plupart des acteurs du marché dépendent des GPU Nvidia (facturés entre 20 000 et 35 000$ l'unité pour un coût de fabrication estimé à 3 000-5 000$), Google mise depuis une décennie sur ses propres puces TPU.
Cette stratégie d'intégration verticale permet à Google d'obtenir sa puissance de calcul IA à environ 20% du coût supporté par ses concurrents.
Sur le long terme, celui qui contrôle la production gagne toujours.
Les TPU de Google, comme la génération Ironwood récemment dévoilée, sont spécifiquement optimisés pour l'entraînement et l'inférence des modèles Gemini.
Résultat : Google peut se permettre de casser les prix tout en maintenant ses marges, créant un cercle vertueux où de meilleurs prix attirent plus de clients, ce qui justifie de plus gros investissements dans la R&D.
La démocratisation de l'IA : une révolution en marche
Cette guerre des prix a un effet collatéral fascinant : elle démocratise l'accès à l'intelligence artificielle.
Là où il fallait auparavant des budgets conséquents pour accéder aux meilleures IA, les nouveaux tarifs rendent ces technologies accessibles aux PME et même aux développeurs indépendants.
L'histoire nous a déjà montré ce phénomène avec d'autres technologies. L'informatique personnelle, Internet, les smartphones : chaque révolution technologique commence par être l'apanage d'une élite avant de se démocratiser.
ChatGPT a marqué un tournant en 2022 en rendant l'IA accessible au grand public, et nous assistons maintenant à la phase suivante : la démocratisation des IA de pointe.
Cette démocratisation s'accompagne d'une course à l'innovation effrénée.
Google et OpenAI se livrent une bataille sans merci, chacun tentant de surpasser l'autre avec des annonces toutes les semaines.
OpenAI avec ses "12 Days of OpenAI", Google avec ses mises à jour Gemini 2.5 : les utilisateurs peinent même à suivre le rythme des nouveautés.
L'économie des tokens : comprendre la nouvelle monnaie de l'IA
Pour naviguer dans ce nouveau monde, il faut maîtriser le concept de "token", devenu la nouvelle unité de mesure de l'intelligence artificielle.
Un token correspond peu ou prou à 0,75 mots en anglais, et c'est sur cette base que les modèles IA sont facturés.
C'est un peu comme les SMS à l'époque où on comptait les caractères – sauf qu'aujourd'hui, on compte les fragments de pensée artificielle.
Cette économie du token révèle des disparités fascinantes. Développer des modèles IA coûte jusqu'à 10 fois plus cher dans certaines langues que dans d'autres, selon la chercheuse Yennie Jun.
La tokenisation, cette étape qui découpe le texte en unités gérables, influence directement les coûts et les performances. Certaines langues nécessitent plus de tokens pour exprimer la même idée, créant des inégalités dans l'accès à l'IA selon la langue utilisée. Un biais intéressant à suivre !
Les défis éthiques et environnementaux de l'IA pensante
Cette course à la performance et à la démocratisation soulève des questions importantes. L'énergie consommée par ChatGPT équivaut déjà à celle de 33 000 foyers, et les nouveaux modèles "pensants" consomment encore davantage. Quand une IA prend le temps de "réfléchir", elle utilise plus de ressources computationnelles, donc plus d'énergie.
Les coûts environnementaux de cette révolution IA commencent à inquiéter les scientifiques.
L'article de Nature de février 2024 mettait en garde contre une possible crise énergétique liée à la consommation démesurée des systèmes IA génératifs. C'est le paradoxe de notre époque : nous créons des machines de plus en plus intelligentes, mais au prix d'une empreinte carbone toujours plus lourde.
Parallèlement, les enjeux démocratiques se complexifient. L'IA peut devenir un formidable outil d'autonomisation citoyenne, permettant des processus participatifs à grande échelle.
Mais elle peut aussi être détournée pour la manipulation et la désinformation, comme l'ont montré les récentes élections en Roumanie et en Géorgie.
L'avenir appartient-il aux IA pensantes ?
Ce qui se dessine avec ces nouveaux modèles "pensants", c'est une évolution fondamentale de notre rapport à l'intelligence artificielle. Nous passons d'outils de génération rapide à de véritables "partenaires de réflexion" capables d'analyser, de peser le pour et le contre, et de proposer des solutions nuancées.
Cette évolution rappelle étrangement l'émergence de l'informatique personnelle dans les années 80. À l'époque aussi, les observateurs se demandaient si ces "micro-ordinateurs" allaient révolutionner nos vies ou rester des gadgets pour passionnés. Nous connaissons la suite de l'histoire.

Les modèles pensants promettent de transformer l'IA "d'un simple autocomplétion en un véritable partenaire de l'innovation". Finies, les réponses bâclées et statistiquement probables : place aux IA qui savent s'arrêter, reconsidérer et explorer de multiples voies.
C'est peut-être ce que beaucoup d'entre nous auraient dû apprendre à faire avant l'arrivée de ces machines.
L'avenir n'appartient peut-être pas seulement à des modèles plus grands, mais surtout à des modèles plus intelligents.
Et comme aurait pu le dire Woody Allen : "l'intelligence artificielle c’est le contraire de la bêtise naturelle".
Dans un monde où la bêtise naturelle gagne du terrain partout et au plus haut niveau, ces IA pensantes arrivent peut-être à point nommé pour nous rappeler les vertus de la réflexion. Si elles ne sont pas biaisées par la bêtise sur laquelle est peuvent parfois s’entraîner !!
La révolution Gemini 2.5 ne fait que commencer, et elle promet de redessiner non seulement le paysage technologique, mais aussi notre façon de travailler, de créer et peut-être même de penser.
Une chose est sûre : nous vivons une époque passionnante, où les machines commencent à nous donner des leçons de patience et de réflexion. Des machines philosophes ? Pas pour demain, mais bon !
L'IA va-t-elle te piquer ton job ou « comment rassurer Martine de la compta »
Depuis son observatoire californien, Benjamin Todd joue les Cassandre optimistes : non, l'intelligence artificielle ne transformera pas ton bureau en cimetière d'emplois.
Elle redistribue simplement les cartes du grand jeu économique avec la subtilité d'un tsunami.
Souviens-toi des distributeurs automatiques bancaires : ces machines diaboliques ont certes envoyé aux oubliettes l'art séculaire du comptage manuel des billets, mais ont paradoxalement libéré les guichetiers pour des tâches plus nobles - la relation humaine, cette denrée rare que même les algorithmes les plus retors peinent à synthétiser. Le résultat fu simple, et l’on s’en souvient encore pour les moins jeunes d’entre nous : l'effectif bancaire a continué sa progression ascendante jusqu'à l'avènement de la banque dématérialisée.
Les quatre commandements de la résistance professionnelle
Todd, dans sa sagacité analytique, a décelé quatre filtres implacables pour distinguer les compétences qui survivront au tsunami numérique.
Première catégorie : celles que l'IA peine encore à plagier, faute de données suffisantes ou d'objectifs limpides.
Deuxième strate : les métiers indispensables au déploiement même de cette technologie prométhéenne - conception, audit, sécurisation, orchestration de ces essaims d'agents virtuels qui pullulent déjà dans nos serveurs.
Troisième famille : les activités dont l'humanité ne se lasse jamais quand ses poches se garnissent - santé, habitat, recherche, objets de luxe, voyage...
Quatrième et dernière catégorie : les savoir-faire qu'on n'acquiert pas en claquant des doigts, ces compétences qui exigent un apprentissage méticuleux ou une certification aussi rare qu'un diamant dans une mine de charbon.
L'architecte d'IA : virtuose de la complexité
À la confluence de ces critères émerge une figure fascinante : l'architecte d'intelligence artificielle, ce nouveau Léonard de Vinci du numérique. Son quotidien ? Décrypter les arcanes et les failles des modèles algorithmiques, rédiger des cahiers des charges d'une précision chirurgicale, orchestrer des ballets d'agents numériques, installer des garde-fous contre les dérives, puis transmuter ces prouesses techniques en valeur tangible pour le client.
Cette alchimie subtile entre coordination technique, empathie humaine et sens des responsabilités demeure un goulet d'étranglement que les réseaux de neurones ne parviennent pas à digérer. Et gare à la moindre faille juridique : elle transformerait ce professionnel en bombe à retardement pour son employeur.
L'efficacité personnelle, ce multiplicateur de talents
L'efficacité personnelle joue désormais le rôle d'un multiplicateur de force : savoir apprendre avec célérité, orchestrer des réunions qui se terminent à l'heure dite, tisser un réseau solide comme une toile d'araignée et mener des négociations byzantines constituent le différenciateur humain par excellence.
Dès que les tâches standardisées migrent vers les algorithmes, ces qualités de leadership, ce flair narratif ou cette capacité à arracher des compromis politiques s'imposent comme les nouveaux sésames professionnels.
Le monde physique résiste encore
Le monde tangible n'est certes pas à l'abri de cette révolution, mais il oppose une résistance tenace.
Tant que les robots n'installeront pas seuls des kilomètres de câblage ni ne souderont des génératrices avec la dextérité d'un artisan, l'électricien de data center, le grutier virtuose et l'ingénieur en puissance continueront de valoir leur pesant d'or.

La construction de ces pharaoniques fermes de calcul et de nouvelles artères haute tension devient la condition sine qua non de la croissance exponentielle de l'IA.
Les métiers en voie d'obsolescence
À l'inverse, certaines professions voient leur prime de rareté s'évaporer comme rosée au soleil. La rédaction routinière, la comptabilité élémentaire, la traduction standard, le graphisme générique ou le sempiternel "copier-coller" de code subissent une dévalorisation inexorable.
Même destin pour les tâches physiques hautement prévisibles : la voiture autonome n'attend plus qu'un cadre réglementaire unifié pour pousser vers la sortie les chauffeurs professionnels.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes
Les statistiques macro-économiques confirment cette bascule civilisationnelle. Le "Future of Jobs Report 2025" du Forum économique mondial place l'IA, la big data et la cybersécurité au firmament des compétences en progression fulgurante, tout en soulignant l'ascension de la pensée créative, de la résilience, de la curiosité et de l'apprentissage perpétuel.
Ce rapport prophétise qu'environ un emploi sur cinq subira une métamorphose profonde de ses tâches d'ici 2030.
L'Europe législative entre en scène
En Europe, la prochaine étape de l'AI Act surgit le 2 août 2025 : transparence obligatoire pour les modèles généralistes, désignation d'autorités nationales et premiers audits de conformité.
Les juristes, auditeurs et ingénieurs capables de déchiffrer simultanément un réseau de neurones et un règlement européen détiennent donc un double passeport salarial, véritable sésame professionnel.
OpenAI : laboratoire de la pénurie
La ruée vers le talent s'observe déjà chez OpenAI : 332 postes ouverts au printemps 2025, après une multiplication par dix de l'effectif en deux ans et demi. L'entreprise recrute ingénieurs, spécialistes datacenter, juristes, commerciaux - preuve tangible que la pénurie frappe tous les métiers gravitant dans l'orbite de l'IA.
L'art de surfer le tsunami
Moralité de cette fable moderne : mieux vaut chevaucher la vague que construire patiemment un doctorat de cinq ans sur une plage menacée par le tsunami. (pardon pour l’image !)
Rejoindre une PME déjà irriguée par l'IA, lancer un projet parallèle pour aiguiser tes réflexes de chef d'orchestre, adopter les outils les plus avant-gardistes et constituer un matelas financier forment une stratégie infiniment plus robuste que l'attentisme.
Et à toi, chef d’entreprise, mets tes collaborateurs en ordre de marche ou de bataille, équipe les groupes de travail d’outils utiles, prépare chacun à un usage ciblé et répondant à un vrai problème !
Dans cette superproduction digne d’Hollywood, et tant que la machine aura besoin d'un humain pour décider où et quand braquer la caméra, assure-toi que le cerveau décisionnaire en la matière soit le tien !
Les nouvelles de la création par l’IA !
L'IA créative explose : juin 2025, le mois où les machines ont appris à faire du cinéma… entre 1000 autres choses !
Juin 2025 restera probablement dans les annales comme le mois où l'IA créative a franchi un cap décisif, passant du gadget sympathique à l'outil professionnel qui fait trembler Hollywood. (tiens, encore !)
Entre Google qui sort Veo 3 avec du son natif, MiniMax qui perfectionne son Hailuo 02, et une kyrielle d'autres acteurs qui balancent des mises à jour révolutionnaires, on assiste à une véritable révolution silencieuse.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : le chinois Kling AI vient de dépasser les 100 millions de dollars de revenus annualisés en seulement dix mois, tandis que les utilisateurs de ces plateformes ont généré plus de 700 millions d'images rien que sur l’austratien Leonardo AI l'année dernière, ce qui est déjà LOIN derrière nous !
Mais derrière ces statistiques impressionnantes se cache une transformation bien plus profonde : celle d'une industrie créative qui découvre que l'IA peut désormais produire du contenu indiscernable de la réalité, en image fixe, mais aussi en mouvement, avec ou sans SFX, bruités à merveille, retouchés, post-produits !!! La totale !
Veo 3 : quand Google décide de révolutionner le cinéma
Le 20 mai dernier, on en a déjà parlé dans ma précédente Newsletter, lors de la Google I/O 2025, Demis Hassabis a lâché une phrase qui a fait le tour de la planète tech : "Nous quittons enfin l'ère du cinéma muet en IA".
Et pour cause, Veo 3 marque une rupture historique en devenant le premier modèle de génération vidéo capable de créer nativement du son synchronisé avec l'image.
Finies les vidéos silencieuses qu'il fallait sonoriser à la main. Veo 3 génère automatiquement les dialogues, les bruitages, les ambiances sonores et synchronise parfaitement les lèvres des personnages avec la voix.
Les premiers tests réalisés sont sans appel : "Dans la plupart des cas, l'illusion est totale. Même en ralentissant l'image ou en coupant le son, il est devenu pratiquement impossible d'identifier une vidéo générée sans outils techniques spécifiques". La puissance est encore plus évidente dans des séquences d’action, avec des mouvements de caméras : le rendu est digne des plus grosses productions cinématographiques !

Cette prouesse technique repose sur une architecture révolutionnaire qui combine génération vidéo et audio dans un pipeline unifié.
Résultat : des vidéos 4K ultra-réalistes avec des mouvements de caméra dynamiques, une gestion naturelle de la lumière et une cohérence physique bluffante.
Google a même développé Flow, une interface de création cinématographique qui intègre Veo 3 avec les modèles Imagen et Gemini pour un contrôle total sur le montage et la narration.
Mais attention, cette technologie pose déjà des questions éthiques majeures. Un agent de Viginum, le service français chargé de surveiller les ingérences numériques, a confié à Libération son inquiétude face au niveau de réalisme de Veo 3, craignant une explosion de la désinformation. Mais Veo3 n’est pas resté seul bien longtemps !
Hailuo 02 "Kangaroo" : le rival chinois qui monte en puissance
Pendant que Google fait son show, MiniMax ne reste pas les bras croisés.
Fin mai 2025, l'entreprise chinoise a dévoilé Hailuo 02, nom de code "Kangaroo", qui se positionne directement en concurrent de Veo3.
Et les premières comparaisons donnent des sueurs froides à Mountain View : Hailuo 02 se classe actuellement numéro 2 mondial sur le benchmark Artificial Analysis, juste derrière Seedance 1.0 et devant Veo 3.
Ce qui frappe avec Hailuo 02, c'est sa spécialisation dans le rendu cinématographique. Le modèle Master utilise des mécanismes d'attention spatiotemporelle 3D avancés et une technologie 3D VAE propriétaire pour produire des outputs de qualité cinéma.
Les créateurs qui ont eu accès aux versions beta parlent de "cinématiques époustouflantes" avec des améliorations significatives en termes de vitesse de génération, d'adhérence aux prompts et de réduction des artefacts. Des testeurs comme Pierrick Chevalier ont été bluffés par le text-to-video mais frustrés de ne pas pouvoir gérer l’audio… pour l’instant !
Le système de prix est particulièrement malin : trois niveaux (Standard 720p pour 20 crédits, Professional 1080p pour 35 crédits, Master 1080p pour 100 crédits) qui rendent la technologie accessible à différents budgets.
Et contrairement à beaucoup de ses concurrents, Hailuo 02 excelle dans les expressions humaines et les émotions, un point crucial pour la création de contenu authentique.
Topaz Labs lâche Astra : l'upscaling créatif qui change la donne
Le 11 juin 2025, Topaz Labs a créé la surprise en lançant Astra, le premier upscaler créatif spécialement conçu pour les vidéos générées par IA. Et là, on ne parle pas juste d'améliorer la résolution, mais littéralement de réinventer le contenu en ajoutant des détails qui n'existaient pas dans la vidéo originale.
Astra propose deux modes distincts : "précis" pour maintenir l'intégrité du footage original, et "créatif" qui utilise des modèles de diffusion pour imaginer de nouveaux détails.
Cette approche révolutionnaire s'appuie sur les nouveaux modèles Starlight de Topaz, quatre fois plus rapides et trois fois moins chers que la génération précédente.

Monji Batmunkh de Topaz Labs explique la philosophie derrière Astra : "Même si la génération vidéo IA s'améliore, il restera toujours un besoin d'outils de post-génération pour aider les créatifs à atteindre leur vision précise".
L'outil peut également créer des effets de ralenti de haute qualité jusqu'à 8x la vitesse grâce à la technologie d'interpolation d'images.
Runway entre dans la conversation avec Chat Mode
Runway, l'un des pionniers de l'IA vidéo, a dévoilé le 14 juin son Chat Mode pour Gen-4, transformant radicalement l'interaction avec la génération vidéo.
Finis les prompts techniques complexes : tu peux désormais dialoguer naturellement avec l'IA pour affiner tes créations.
Cette interface conversationnelle remplace l'ingénierie de prompts traditionnelle par un dialogue naturel, permettant aux créateurs de décrire leur vision et d'affiner les résultats à travers des échanges avec le système.
Gen-4 améliore la cohérence des styles artistiques, la progression logique des scènes et les conditions d'éclairage réalistes comparé aux versions précédentes qui produisaient parfois des artefacts visuels.
La plateforme maintient son interface rationalisée traditionnelle en parallèle du Chat Mode, offrant aux utilisateurs la flexibilité de choisir entre création conversationnelle et workflows basés sur les prompts conventionnels.
Cette approche hybride reflète la maturité croissante de Runway, qui compte désormais plus de 85 000 clients professionnels.
Leonardo AI déploie Motion 2.0 et Lucid Realism
Leonardo AI n'est pas en reste avec le déploiement de Motion 2.0 en juin 2025, accompagné du nouveau modèle Lucid Realism spécialement conçu pour le storytelling cinématographique.
Motion 2.0 permet désormais de transformer n'importe quelle photo en clip vidéo de 5 secondes avec des animations fluides et réalistes.
Le nouveau système offre des contrôles de mouvement avancés comme "Robo Arm", "Eyes In", "Flood" et "Crash Zoom Out" qui permettent des mouvements de caméra précis et des effets dramatiques.
Lucid Realism, quant à lui, génère des visuels hyper-réalistes et émotionnellement engageants, parfaits pour les shootings mode, le design d'intérieur et les frames de démarrage vidéo.
L'intégration avec Omni Editing, alimenté par Flux.1 Kontext, révolutionne l'édition d'images avec une précision et une polyvalence redéfinies.
Les utilisateurs peuvent transformer une scène en comédie romantique avec des couleurs pastel ou en film d'action avec du camouflage et de la peinture de guerre, le tout via des prompts en langage naturel.
Kling 2.1 Master : l'excellence cinématographique à portée de clic
Kuaishou a encore frappé fort le 18 juin avec Kling 2.1 Master, une version premium qui pousse l'excellence cinématographique à un niveau jamais atteint.
Réponse logique à MiniMax et ses avancées avec Hailuo 02, évidemment, qui montre que la compétition fait rage aussi en Chine !
Ce nouveau modèle, donc, se distingue par sa capacité à générer des vidéos avec une adhérence aux prompts significativement améliorée, des dynamiques de mouvement plus fluides et un réalisme de caractère authentique.
Les améliorations les plus marquantes concernent la génération de scènes dramatiques, d'action rapide et de séquences intenses avec moins d'images statiques ou lentes comparé aux modèles Kling précédents.
Le modèle Master utilise une technologie d'attention spatiotemporelle 3D avancée et une architecture de transformateur de diffusion pour créer des mouvements plus nets et une cohérence de scène raffinée.
Les créateurs rapportent une capacité remarquable à comprendre et suivre les prompts textuels avec une précision accrue, particulièrement pour les mouvements de caméra complexes et les expressions de personnages.
Cette version Premium garantit des sorties vidéo de qualité professionnelle en 1080p avec une cinématographie inégalée.
Krea 1 démocratise l'IA créative
Le 17 juin, Krea AI a ouvert l'accès gratuit à son modèle Krea 1, marquant un tournant dans la démocratisation de l'IA créative.
Ce modèle révolutionnaire propose une réponse directe à "l'esthétique IA" avec des textures de peau précises, des angles de caméra dynamiques et des couleurs expressives.
Krea 1 se distingue par sa capacité à générer des images qui "ne ressemblent pas à de l'IA", offrant un réalisme photographique, un support multilingue et des résolutions ultra-hautes.
Le modèle excelle particulièrement dans le rendu de textures de peau photoréalistes et la science des couleurs, créant des perspectives nouvelles avec des angles de caméra extrêmes.
L'outil intègre naturellement l'upscaling 4K, la traduction de prompts, l'exploration de milliers de presets et le transfert de style depuis n'importe quelle image. Compatible avec Krea Train, il permet d'enseigner au modèle ton style, tes produits ou tes personnages en téléchargeant jusqu'à 50 images.
HeyGen Avatar 4 : les avatars prennent vie
Le 5 juin, HeyGen a dévoilé Avatar 4, son modèle d'avatar le plus avancé qui transforme une simple photo en vidéo parlante avec des expressions naturelles et une synchronisation audio parfaite.
Cette quatrième génération marque une rupture avec les avatars traditionnels qui se contentaient de synchroniser les lèvres.
Comparaison des nouveaux outils d'IA créative de juin 2025 selon l'innovation, l'accessibilité et l'impact créatif
Avatar 4 utilise un moteur audio-expression inspiré de la diffusion qui analyse le ton vocal, le rythme et l'émotions pour générer des mouvements faciaux photoréalistes avec un timing authentique.

Le système comprend les inclinaisons de tête, les pauses naturelles, les cadences subtiles et les micro-expressions, le tout à partir d'une seule image.
La nouveauté majeure réside dans l'ajout de gestes naturels des mains synchronisés avec la voix, apportant profondeur et expressivité à chaque performance. Le modèle supporte désormais les avatars humains, ‘anime’ et animaux en portrait ou corps entier, brisant les frontières créatives traditionnelles de l’outil !
Les limites d'usage varient selon l'abonnement : version gratuite (10 secondes, 3 vidéos/mois), Creator et Team (30 secondes, 5 minutes/mois), démocratisant l'accès à cette technologie révolutionnaire.
L'écosystème s'enrichit : autres innovations marquantes
Au-delà des acteurs majeurs, juin 2025 a vu émerger d'autres innovations significatives.
Adobe a continué d'enrichir Firefly avec Image Model 4 en résolution 2K et un nouveau Video Model "commercialement sûr" intégré à Premiere Pro. La société a également lancé Firefly Boards, un tableau collaboratif infini, multipliant les intégrations avec OpenAI, Google et Flux.
Alibaba Cloud a surpris avec Wan 2.1-Vace, un modèle IA open source qui regroupe diverses tâches de production et d'édition vidéo à partir d'entrées multimodales. Disponible gratuitement en deux versions (1,3 et 14 milliards de paramètres), ce modèle vise à démocratiser la création vidéo personnalisée.
L'industrie du gaming n'est pas en reste : Leonardo AI révèle dans son rapport State of Play que les développeurs de jeux leaders utilisent l'IA pour réduire les coûts de production jusqu'à 50% tout en améliorant leurs workflows créatifs… une industrie en forte transformation elle aussi !
L'avenir se dessine aujourd'hui
Cette effervescence de juin 2025 ne constitue qu'un avant-goût de ce qui nous attend.
Comme le souligne Sam Altman d'OpenAI, l'humanité a franchi un cap : où la société s'adapte graduellement au progrès technologique exponentiel. Il envisage l'IA générant de nouvelles idées dès 2026 et des robots opérant dans le monde réel en 2027.
Cette course à l'innovation soulève des questions fondamentales sur l'avenir de la créativité humaine.
Paradoxalement, plutôt que de remplacer les créatifs, ces outils semblent démultiplier leur potentiel créatif, comme le suggère l'explosion du nombre d'utilisateurs et la diversité des contenus produits.
La véritable révolution ne réside peut-être pas dans la technologie elle-même, mais dans cette démocratisation radicale des outils de création professionnelle.
Reste à voir si cette démocratisation tiendra ses promesses d'émancipation créative ou si elle ne fera que déplacer les inégalités vers d'autres terrains.
Une chose est sûre : avec des géants comme Meta qui forme un nouveau laboratoire de "super-intelligence" sous la direction personnelle de Zuckerberg, et OpenAI qui annonce des modèles de raisonnement de plus en plus puissants, nous ne sommes qu'au début de cette transformation.
L'IA créative de juin 2025 pourrait bien sembler préhistorique comparée à ce qui nous attend dans les mois à venir. C’est même certain. Mais ces outils de création sont au cœur de ce qui nous anime avec « IA-récré », notre sensibilisation des enfants à l’IA par la créativité et l’art… tu dois comprendre pourquoi, maintenant ?
« Food for Thought »
Contrairement à ce que je fais à chaque fois, cette rubrique n’est pas faite grâce à mes lectures de la FirstRound Review. J’ai voulu cette fois-ci vous relater l’essentiel de l’entretien de Sam Altman au micro de Jack Altman, son jeune frère, qui s’est tenu le 17 juin.
Sam Altman chez Jack Altman… confidences entre frangins !
Sam Altman a la bonhomie d'un mec qui vient de découvrir qu'il tient entre ses mains l'avenir de l'humanité et qui, ma foi, trouve ça plutôt marrant.
Dans son entretien fleuve sur "Uncapped with Jack Altman", le patron d'OpenAI déroule sa vision de l'IA avec la décontraction d'un type qui explique comment monter un meuble Ikea, sauf qu'ici, le meuble en question pourrait bien révolutionner l'existence de huit milliards d'individus.
Pour l'instant, reconnaît-il avec une candeur désarmante, l'IA excelle surtout dans deux domaines d'une banalité confondante : coder et tailler la bavette.
Mais attention, prévient-il avec des trémolos dans la voix, ce n'est que l'échauffement.
Dans les tuyaux mijotent des "produits incroyables" qui promettent de nous offrir des expériences sociales "folles" et des flux de travail dignes de Google Docs sous stéroïdes. Sans oublier ces fameux "employés virtuels" qui, on l'imagine, ne réclameront ni RTT ni tickets resto.
Mais le véritable tour de force, celui qui lui fait briller les yeux comme un gamin devant un sapin de Noël, c'est la capacité de l'IA à "découvrir de nouvelles sciences".
Une affirmation qu'il qualifie lui-même de "folle" avant d'ajouter qu'elle est pourtant "vraie" et qu'elle finira par "éclipser tout le reste".
Rien que ça.
La raison de cet optimisme débridé ? Les modèles actuels ont, selon ses propres termes, "craqué le raisonnement". Traduction : ils savent désormais cogiter comme un doctorant en forme, résoudre les compétitions de maths les plus corsées de la planète et jouer les compétiteurs de haut vol en programmation.
Cette révolution du raisonnement, survenue plus vite que prévu au cours de la dernière année, a surpris jusqu'à Altman lui-même.
Elle transforme déjà la science en accélérant la productivité des chercheurs, qui se retrouvent "trois fois plus productifs" avec leur co-pilote artificiel. Pas mal pour un début.
Des biologistes rapportent même que l'IA a pondu des idées représentant un "saut fondamental". En gros, la machine commence à avoir des éclairs de génie.
Comparant la complexité de construire une boîte e-commerce de A à Z versus résoudre un problème de physique fondamentale, Altman penche sans hésiter pour la seconde option, qu'il juge plus "propre" pour l'IA.
Il rêve tout haut d'un accélérateur de particules à cent milliards de dollars entièrement piloté par l'IA, capable de prendre les décisions, d'analyser les données et de suggérer les expériences. L'astrophysique pourrait bien être le premier domaine où l'IA fera ses gammes en solo, grâce à cette "montagne de données" qui attend sagement qu'on veuille bien s'y atteler et au manque criant de doctorants pour s'y coller.
Côté business, l'IA permet déjà de monter une entreprise complète en utilisant l'intelligence artificielle pour tout, de l'étude de marché à la gestion des pubs Amazon.
Certes, c'est "ultra chiant", concède Altman, mais "ça marche". L'élégance viendra plus tard, on suppose.
L'IA physique, elle, traîne la patte par rapport au logiciel, mais Altman garde la foi.
Son fantasme ultime ? Les robots humanoïdes qui déambuleront dans nos rues d'ici cinq à dix ans et "feront des choses".
Le hic, c'est que même avec un "cerveau parfait", le "corps" n'est pas encore au point. OpenAI en a fait l'amère expérience avec une main robotique qui "cassait tout le temps". Charmant.
L'arrivée de ces robots sera, prédit-il, un "moment qui débloquera beaucoup de choses", mais aussi "le plus étrange". Parce que si ChatGPT nous paraît déjà normal alors qu'il aurait été un "miracle il y a cinq ans", voir "la moitié des robots" arpenter nos trottoirs, c'est une autre paire de manches.
Cela pourrait "ressembler à une nouvelle espèce qui nous envahit", reconnaît-il avec un détachement qui frise l'inquiétant.
Côté risques, Altman ne s'alarme pas outre mesure de l'intelligence incarnée. Les "choses très dommageables" peuvent déjà se faire sans "éléments physiques", fait-il remarquer avec pragmatisme.
En revanche, les risques deviennent "plus stupides" : il craindrait qu'un robot humanoïde "tombe sur son bébé" s'il ne lui faisait pas "vraiment, vraiment confiance". Voilà qui a le mérite d'être concret.
Altman se dit "très confiant" de savoir "quoi faire pour arriver à des systèmes d'IA incroyables".
Son véritable cauchemar serait que cette superintelligence, une fois construite, "ne rende pas le monde beaucoup meilleur" ou ne "change pas les choses autant qu'elle le devrait".
Il compare cette crainte à la surprise de voir le test de Turing passer inaperçu ou à l'impact relatif de ChatGPT : malgré ses capacités de niveau doctorat et son adoption massive, "le monde semble moins différent qu'il ne devrait".
Sur l'emploi, Altman joue les Cassandre optimistes : "beaucoup d'emplois disparaîtront" ou "changeront radicalement", mais l'humanité a "toujours été très douée pour trouver de nouvelles choses à faire". (Il rejoint en ce sens les prévisions de Dario Amodei, le patron d’Anthropic)
Les nouveaux boulots paraîtront peut-être "de plus en plus stupides" vus d'aujourd'hui, concède-t-il en citant l'exemple du "podcast bro" qui n'était pas un vrai métier il n'y a pas si longtemps.
À long terme, il n'exclut pas qu'une "abondance de ressources" nous mène à un point où les gens arrêteront de "créer de nouveaux emplois" pour simplement "consommer beaucoup plus de loisirs". Le rêve prométhéen, en somme.
Une observation savoureuse : les humains sont "tellement câblés pour se soucier des autres humains" que même avec une IA super intelligente en co-pilote, le crédit reviendra toujours au "chercheur principal du laboratoire". L'ego humain a de beaux jours devant lui.
La vision d'Altman pour les consommateurs tient du compagnon parfait : ce compagnon apprendrait à vous connaître, vos objectifs, vos petites manies. L'idée étant qu'il vous aide à "accomplir tout ce que vous voulez !"… mais aussi « tout ce qu’il veut ! », ce qui, formulé ainsi, sonne presque comme une menace bienveillante.
Altman estime que la "forme" actuelle des ordinateurs n'est pas "optimale" pour l'IA. Les révolutions précédentes (clavier/souris/moniteur puis écrans tactiles) étaient contraintes par l'absence d'IA.
Désormais, on peut enfin se rapprocher des "ordinateurs qui existent dans la science-fiction" : intelligents en permanence, "avec vous tout le temps", "pleins de capteurs" et capables de comprendre ce qui se passe. L'ubiquité sera l'une des caractéristiques les plus importantes, histoire qu'on ne puisse plus jamais échapper à nos assistants numériques.
L'IA va engloutir des "quantités énormes d'énergie", reconnaît Altman avec un flegme britannique. Mais pas de panique : l'augmentation de l'abondance énergétique a toujours été corrélée à l'amélioration de la qualité de vie, et il n'a "aucune raison de croire que cela va s'arrêter".
Côté climat, il mise sur la "fusion" et de "nouveaux types de fission" pour nous sauver la mise. À terme, il espère que l'humanité consommera "beaucoup plus d'énergie que nous ne pourrions jamais en générer sur Terre", ce qui nous obligera à partir conquérir l'espace.
Pratique.
Meta, qu'il considère comme son "plus grand concurrent", fait tout pour débaucher ses employés avec des "offres géantes" allant jusqu'à "100 millions de dollars de bonus à la signature ou plus par an".
Altman est "vraiment content" que personne d'important n'ait cédé à ces sirènes dorées. Il attribue cette fidélité à la conviction d'avoir une "bien meilleure chance de réellement livrer la superintelligence" et d'être potentiellement une "entreprise plus précieuse" à long terme.
Meta, selon lui, n'est pas "douée pour l'innovation" et se contente de "copier OpenAI", allant jusqu'à reproduire les "erreurs d'interface utilisateur" de ChatGPT. Le "truc spécial" d'OpenAI ? Sa "culture capable d'innovation reproductible" que Meta ne possède pas.
C'est l'éternelle leçon apprise chez YC : copier un concurrent ne fonctionne jamais.
La raison pour laquelle Meta perçoit ChatGPT comme un remplaçant de Facebook ? Les gens "passent tout leur temps à lui parler" et l'aiment "davantage". Contrairement au "doom scrolling" qui fait se sentir "pire", les utilisateurs de ChatGPT se sentent "mieux" et "plus proches d'eux-mêmes".
OpenAI serait même la "seule entreprise technologique qui n'a jamais semblé quelque peu antagoniste". Touchant…
Personnellement, Altman observe une augmentation de son "pouvoir d'action" avec l'âge et se sent "libéré" de l'opinion d'autrui. Seule limite : construire une sphère de Dyson autour du système solaire doit "attendre quelques décennies".
Submergé par son rôle chez OpenAI, il n'a "aucune bande passante supplémentaire".
Lui qui n'a jamais voulu diriger une entreprise se retrouve à la tête d'un mastodonte qui devait être son "job pour la retraite", voire un "petit laboratoire de recherche". Ironie du sort !
Il perçoit son travail comme "lourd et important" du point de vue sociétal, mais aussi comme un "puzzle intéressant et ludique" au quotidien. Sa notoriété "techno-célèbre" lui va comme un gant : elle lui permet de réaliser des choses sans tomber dans la célébrité pure, qui serait "vraiment misérable" selon lui ! (Kim Kardashian appréciera ! héhé)
Quant à l'éducation de ses futurs enfants, pas d'inquiétude : son fils grandira dans un monde où les ordinateurs sont plus intelligents que lui, ce qui lui semblera normal. Il les utilisera "incroyablement bien" et fera des "choses étonnantes". Après tout, c'est juste une question de génération.
Enfin, Altman garde une "nostalgie" profonde de l’époque où ils officiait à Y Combinator, qu'il considère comme la "composante la plus pure de la Silicon Valley" : "sincère, positive, énergique et joyeuse".
Dans un monde qui s'apprête à basculer vers l'ère de la superintelligence, il y a quelque chose de touchant à voir ce patron de l'IA garder un peu de tendresse pour l'époque où l’on ne parlait que de startups, de modèles SaaS et d'applications mobiles.
(Résumé approximatif des 40 minutes d’entretien !)

« Impact »
Halte au gaspi en Rhône-Alpes !
Pas vu depuis au moins 3 ans, je tombe dans les rangs de la région AURA (comprendre Auvergne-Rhône-Alpes, je traduis pour les gens comme moi qui ne se font toujours pas aux noms des régions augmentées !), sur Jean Dussaix avec lequel j’ai eu la chance d’accompagner la startup Pyxo entre 2018 et 2023, et qui pour cette session de Vivatech est présent avec son actuel challenge, la startup Kikleo !

Toujours très attaché à l’impact, c’est donc sans surprise que cet ancien de Sodexo se trouve aujourd’hui à la direction de la stratégie et des partenariats de la société spécialisée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire !
Alors je me suis dit que ce serait top de faire un focus sur Kikleo pour que tu saches un peu de quoi il s’agit en vrai ! Prêt ?
Kikleo s'impose aujourd'hui comme l'acteur de référence dans la réduction du gaspillage alimentaire en restauration collective.
Cette startup française, fondée en 2019, développe des solutions innovantes basées sur l'intelligence artificielle pour accompagner les établissements de restauration dans l'analyse et la réduction de leurs pertes alimentaires.
Dans un contexte où la France produit 9,4 millions de tonnes de déchets alimentaires par an, dont 4,3 millions de tonnes encore comestibles, Kikleo apporte une réponse technologique concrète à cet enjeu environnemental majeur.
Les origines : Un projet étudiant devenu entreprise à impact
L'histoire de Kikleo débute sur les bancs de l'INSA Lyon, où Vincent Garcia et Martin d'Agay, deux étudiants en ingénierie, partagent une sensibilité commune pour les questions environnementales.
Dans le cadre de leur projet de fin d'études, ils décident d'accompagner les trois restaurants universitaires de leur campus dans la réduction du gaspillage alimentaire.
Confrontés à l'absence de solutions efficaces sur le marché après consultation avec l'ADEME, les deux étudiants passent plusieurs semaines à analyser manuellement les déchets alimentaires.
Cette expérience terrain les amène à constater l'ampleur du problème : selon l'ADEME, 500 000 tonnes de nourritures consommables sont jetées chaque année dans les restaurants collectifs français.
Face à ce constat, Vincent Garcia et Martin d'Agay décident de créer Kikleo en 2019, une entreprise dont la mission est de "donner un cycle nouveau, plus vertueux et responsable à la restauration".
Une solution technique innovante basée sur l'IA
Kikleo a développé un écosystème technologique complet pour analyser le gaspillage alimentaire à tous les niveaux de la restauration. La solution phare de l'entreprise repose sur une caméra équipée d'intelligence artificielle qui détecte, identifie et estime la quantité de chacun des aliments laissés sur les plateaux ou assiettes des convives.
Le système fonctionne de manière autonome : il suffit de passer son plateau sous une borne qui analyse les restes de nourriture.
La caméra prend une photo de l'assiette et transmet les informations à l'intelligence artificielle, qui analyse l'ensemble du contenu : types d'aliments jetés (féculents, viandes, légumes), leur poids, leur coût financier et leur empreinte carbone.

L'entreprise propose également une balance connectée qui automatise et digitalise le processus de pesée en cuisine, facilitant le diagnostic du gaspillage alimentaire pour les équipes. Cette solution existe en version automatisée avec la caméra Kikleo et en version semi-automatisée avec une tablette connectée.
Toutes ces données sont centralisées sur une plateforme connectée qui permet aux établissements de piloter et suivre leur gaspillage alimentaire en temps réel, avec une vision claire des pertes économiques et des plans d'actions personnalisés.
Levées de fonds et financement
Kikleo a réalisé deux levées de fonds significatives depuis sa création. La première, dont le montant n'a pas été communiqué, a eu lieu au stade d'amorçage avec la participation de HEC Incubator.
La seconde et principale levée de fonds s'est déroulée en 2023, permettant à l'entreprise de lever 1,5 million d'euros. Ce tour de table a mobilisé plusieurs investisseurs de premier plan : Avelana (fonds d'investissement spécialisé dans la transition écologique), Good Only Ventures, Bpifrance, la Commission européenne, France 2030 et le CIC.
Cette levée de fonds représente une étape cruciale pour Kikleo, lui permettant d'accélérer son développement et d'atteindre ses objectifs ambitieux de croissance.
Un portefeuille clients diversifié
Kikleo accompagne aujourd'hui une soixantaine d'établissements de restauration collective et commerciale. Ses solutions sont utilisées par une clientèle diversifiée incluant :
· Secteur éducatif : restaurants universitaires (CROUS), lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes, écoles parisiennes, INSA Lyon…
· Secteur hospitalier : partenariat avec l'AP-HP (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris) pour analyser le gaspillage et la dénutrition en milieu hospitalier
· Secteur institutionnel : Ministère des Armées
· Secteur privé : entreprises de La Défense
· Hôtellerie : établissements hôteliers et touristiques
L'entreprise a également noué un partenariat stratégique avec Sysco, leader de la distribution alimentaire, pour promouvoir ses solutions auprès des professionnels de la restauration.
Impact et résultats mesurables
Les résultats obtenus par Kikleo témoignent de l'efficacité de ses solutions. En moyenne, les établissements accompagnés parviennent à réduire leurs pertes alimentaires de 20% dès la première année et jusqu'à 50% à long terme.
Les chiffres d'impact cumulés de l'entreprise sont particulièrement impressionnants : 150 000 repas sauvés de la poubelle, 86 tonnes de déchets évités, une réduction de 24% des émissions de gaz à effet de serre et de 19% de la consommation d'eau. En termes économiques, les clients de Kikleo ont réalisé des économies de 600 000 euros.
Stratégie et objectifs ambitieux
La stratégie de Kikleo s'articule autour de plusieurs axes de développement. L'entreprise vise à accompagner 1 000 établissements d'ici 2025, soit une multiplication par 16 de sa base clients actuelle.
Pour atteindre cet objectif, elle prévoit de renforcer ses équipes et de poursuivre le développement de ses outils technologiques.
L'innovation reste au cœur de la stratégie : Kikleo travaille au lancement d'une borne complète équipée d'un écran pour mieux sensibiliser les convives des restaurants accompagnés. L'entreprise développe également une solution nutrition en partenariat avec l'AP-HP pour analyser les habitudes alimentaires et l'apport nutritionnel des patients.

Le développement international figure également parmi les priorités, Kikleo souhaitant étendre son offre au-delà des frontières françaises.
Présence géographique et écosystème
Kikleo est basée à Paris, avec son siège social situé dans le 13ème arrondissement. L'entreprise compte aujourd'hui 25 employés et bénéficie d'un écosystème d'innovation favorable.
Elle est membre de plusieurs incubateurs et accélérateurs prestigieux : Station F (le plus grand campus de startups au monde), Paris&Co, et H7 - Halle Girard. Kikleo fait également partie de la French Tech Grand Paris et est adhérente au pôle de compétitivité Végépolys Valley.
L'entreprise a obtenu le label "Efficient Solution" de la Solar Impulse Foundation, reconnaissant ses solutions comme des technologies propres économiquement viables.
Elle figure dans le mapping 2023 des startups à impact réalisé par Bpifrance Le Hub, France Digitale et Mouvement Impact France.
Un positionnement unique sur un marché en croissance
Sur le marché de la FoodTech française, qui traverse actuellement une période de ralentissement des investissements avec une baisse de 68% en deux ans, Kikleo se distingue par son approche B2B et sa technologie propriétaire. Ses principaux concurrents incluent Winnow, Lumitics, foodforecast et Nuvilab.
Le marché addressable est considérable : en France, la consommation hors domicile génère 574 000 tonnes de gaspillage alimentaire par an, représentant 13% du gaspillage total. Chaque Français jette en moyenne 25 kg de nourriture encore consommable par an, soit une valeur de 157 euros.
Conclusion en attendant les prochains débuts (un truc de startups !)
Kikleo incarne parfaitement l'innovation française au service de la transition écologique. En quatre ans seulement, cette startup née d'un projet étudiant s'est imposée comme le leader français de la lutte contre le gaspillage alimentaire en restauration collective.

Avec ses solutions technologiques innovantes, ses partenariats stratégiques et ses objectifs ambitieux, Kikleo est bien positionnée pour accompagner la transformation durable du secteur de la restauration.
Son approche, alliant impact environnemental et retour sur investissement économique, répond parfaitement aux enjeux contemporains des professionnels de la restauration.
Quoiqu’il en soit : bonne chance Jean, avec ce nouveau challenge ! Et bonne chance à Kikleo !
« Friends and network ! »
Vivatech et les copains !
Alors pour ce Vivatech, j’ai mis la barre très haut : je voulais être surpris et impressionné. Je voulais voir des contacts trop rarement présents à Paris, et je voulais croiser des clients.
Je n’ai vu aucun client (ou 1, par hasard qui n’était pas prévu !), j’ai croisé quelques provinciaux avec qui j’ai échangé des « c’est mieux qu’en visio », j’ai été assez peu impressionné, et je n’ai pas du tout été étonné !
Allez, si j’ai été étonné par une invention d’une des startups de la nation mise à l’honneur cette année : le Canada !
Cette fameuse startup qui a inventé la poussette boostée à l’IA !
Marrant… surtout quand elle berce elle-même le bébé ! Très bon, très amusant !
Mais globalement, j’ai surtout passé mon temps à faire du slalom entre les milliards de gens qui cette année encore plus que les précédentes, étaient venus en bans suivant, casque sur les oreilles, un poisson pilote qui semblait n’avoir comme mot d’ordre lors de sa learning expedition que celui de se « parquer » là où ça pouvait faire chier le plus grand nombre de gens !
Ces amas de quidams tous plus interdits les uns que les autres m’ont un peu gâché la fête !
Mais bon, j’ai pu écouter Fidji Simo, CEO d’Instacart et future #2 de OpenAI, même à distance, puisqu’elle n’a pas pu venir jusqu’à nous, damned ! Brillante comme toujours ! Et interviewée par un Anthony Morel (BFM Business) ma foi assez doué en anglais : ce fut pour moi une révélation, et tu sais à quel point j’aime me moquer, pourtant !
Bon, sinon, je me suis bien marré avec les japonais de la startup Elcyo et leurs lunettes dont le verre s’adapte en direct à ta vue ! Encore en seed, j’adore l’idée ! J’ai comme toujours passé une tête du côté de la tech Ukrainienne, et découvert un agent d’entrainement RH full AI développé par la startup Pitch Avatar, très user-friendly ! J’ai fait un tour du côté des copains du MooveLab hénergés cette année sous la bannière de l’association Yannick Alleno pour la sécurité routière où j’ai croisé la route de mes copains de Link by Car…. Qui ont une tonne de choses à annoncer, mais qui ne m’ont pas envoyé leurs infos à temps pour cette session ! Et j’ai pris des nouvelles de Lium avec Guilain Yvon, son CEO, validé avec les commerciaux de Unitree que leurs tarifs affichés sont mensongers et que leurs robots, pour être intéressants sont en fait au prix de 56 000 € et pas de 16 000 !!!!









J’ai croisé l’énergie contagieuse de Samah Ghalloussi, fondatrice de Aalia Tech, vu les amis de l’escalator, de Diversidays, rencontré Nathan de Sport dans la Ville, facilité l’entrée de Pierre Gaubil qui est resté quelques heures avant de jeter l’éponge, écouté la conf de Rafael Lami Dozo sur l’adoption de Gemini chez Airbus, trouvé par hasard les fondateurs de Mirega une startup que j’ai accompagnée chez GRT Gaz et qui étaient présents sur deux stands : le CNRS et Institut Mines Telecom (c’est dingue ça !), et je ne me souviens plus trop du reste…
Quant aux choses sérieuses, si tu veux quelques informations plus génériques, les voici !
VivaTech 2025, qui s'est déroulé du 11 au 14 juin à la Porte de Versailles, vient de nous prouver que l'Europe, et plus spécifiquement la France, peut jouer dans la cour des grands.
En tous cas, des « grands nombres » et des « grandes annonces » !
Cette neuvième édition a battu tous les records avec des chiffres qui donnent le vertige : 180 000 visiteurs de 171 nationalités différentes (soit 15 000 de plus qu'en 2024), 14 000 startups, et pas moins de 640 000 connexions business générées en quatre jours. (Je ne sais pas personnellement comment l’on décompte cela, mais si l’on compte les photos des QR codes, par exemple, moi j’ai fait des connexions business qui n’ont pas été prises en compte, puisque j’ai pris des cartes de visite ! le nul !)
Pour te donner une idée de l'ampleur, c'est comme si toute la population de Reims débarquait à Paris uniquement pour parler tech et innovation.
Et contrairement à certains événements où on brasse de l'air, ici les chiffres business sont concrets : 3 600 investisseurs internationaux étaient présents, prêts à sortir le chéquier pour la prochaine licorne.
Jensen Huang fait le show comme un rockstar de la tech
Si tu devais retenir un moment de cette édition 2025, ce serait probablement la keynote de Jensen Huang, le patron de NVIDIA, au Dôme de Paris.
Pendant une heure et demie, l'homme qui dirige l'entreprise la plus valorisée au monde a littéralement fait le show, parlant d'IA souveraine, de quantum computing et de robots humanoïdes comme d'autres parlent de la météo.
« You can outsource a lot of things — but outsourcing your intelligence makes no sense », a-t-il lâché, une phrase qui résonne comme un mantra dans l'Europe post-RGPD qui cherche sa voie technologique. Tu m’étonnes !
Le plus impressionnant ? Huang n'est pas venu les mains vides. Il a annoncé un partenariat majeur avec Mistral AI pour créer « Mistral Compute », une infrastructure d'IA souveraine équipée de 18 000 superpuces Blackwell de NVIDIA.
Un projet qui sent bon la reconquête technologique européenne et qui fait écho à cette phrase de Huang : « These aren't data centres. These are factories that manufacture intelligence ».
Quand Mistral AI joue dans la cour des grands
Arthur Mensch, le CEO de Mistral AI, n'a pas volé la vedette à Huang, mais presque.
Sa présence sur scène aux côtés du patron de NVIDIA et d'Emmanuel Macron ressemblait à un sacre, celui de l'IA française qui refuse de se contenter des miettes laissées par les géants américains. « We are building not just models, but the infrastructure for sovereign, open, high performance AI in Europe », a déclaré Mensch, et pour une fois, on a eu l'impression que ce n'était pas que du marketing8.
Le projet Mistral Compute, c'est concrètement une alternative européenne aux clouds américains et chinois, avec un déploiement prévu dès 2025. Mensch a été clair : « We're expanding from an AI company doing software to a cloud company », un pivot stratégique qui pourrait redéfinir l'écosystème tech européen.
Le Canada en guest star de cette édition
Comme dans tout bon spectacle, VivaTech 2025 avait sa guest star internationale : le Canada, pays invité d'honneur de cette édition. Et ils ne sont pas venus faire de la figuration. Plus de 500 délégués canadiens et 170 organisations ont débarqué à Paris, représentant près de la moitié des entreprises participantes au Pavillon Canada.
Cette présence massive n'est pas anodine. Elle illustre parfaitement cette volonté de créer des ponts transatlantiques dans la tech, loin des guerres commerciales sino-américaines. « Nous avons deux objectifs en participant à VivaTech : multiplier les opportunités de partenariat à tous les niveaux », expliquait Clément Thiebault, délégué commercial pour l'Ambassade du Canada.
Le Canada, avec son écosystème IA mature (on rappelle que Yoshua Bengio, l'un des pères du deep learning, est québécois), offre une alternative crédible aux startups européennes qui cherchent à s'internationaliser sans passer par la case Silicon Valley.

L'innovation française qui fait mouche
Au-delà des annonces spectaculaires, VivaTech 2025 a aussi mis en lumière cette French Touch de l'innovation qui sait mélanger audace technologique et impact sociétal.
Prenons Chipiron, la startup française qui a remporté le prix de l'Innovation de l'année. Leur IRM miniaturisée, 10 fois moins chère qu'une machine classique et installable en une journée contre six mois à un an pour l'équipement traditionnel, c'est exactement le genre d'innovation qui peut démocratiser l'accès aux soins de santé.
Wandercraft, autre pépite française, a annoncé une levée de 75 millions de dollars au premier jour du salon (le 11 juin) pour développer ses exosquelettes et robots humanoïdes.

Leur exosquelette Eve, destiné aux personnes en fauteuil roulant, pourrait être commercialisé dès 2026. « The momentum we've achieved over the past few years is extraordinary », déclarait Matthieu Masselin, CEO de Wandercraft, et on le croit volontiers quand on voit leur partenariat avec Renault pour industrialiser la production.
Les géants du luxe français embrassent la tech
L'une des surprises de cette édition, c'est de voir à quel point les mastodontes français ont intégré l'innovation dans leur ADN. LVMH, partenaire fondateur de VivaTech depuis 2016, a organisé sa propre cérémonie d'innovation avec Bernard Arnault en personne.
Le géant du luxe ne fait pas que du name dropping : il développe de vraies solutions tech avec ses partenaires pour personnaliser l'expérience client et optimiser ses chaînes de production.
L'Oréal n'est pas en reste avec sa stratégie « Longevity Integrative Science », une approche scientifique qui vise à ralentir le vieillissement biologique de la peau en analysant 260 biomarqueurs via son « Longevity AI Cloud ».
Leur assistant Beauty Genius, propulsé par l'IA et intégré à WhatsApp, montre comment les marques traditionnelles peuvent réinventer leur relation client à l'ère du conversationnel.
Givaudan a présenté son PianoScent, un dispositif révolutionnaire qui permet d'explorer une palette d'accords olfactifs où chaque note de piano correspond à une senteur. Cette innovation, saluée par plusieurs visiteurs sur LinkedIn, illustre parfaitement cette capacité française à allier tech et art de vivre.
L'Afrique tech qui monte en puissance
Les AfricaTech Awards 2025 ont confirmé une tendance de fond : l'Afrique n'est plus seulement un marché à conquérir, mais un vivier d'innovations à découvrir.
Parmi les 492 candidatures reçues, trois startups se sont distinguées : Plentify en GreenTech, Reme-D.Inc en HealthTech, et Zeeh Africa en E-commerce & FinTech. Reme-D.Inc a été couronnée grande gagnante, illustrant « l'excellence et le potentiel transformateur de la tech africaine ».
Cette reconnaissance n'est pas que symbolique. Elle témoigne d'un changement de paradigme où l'innovation ne vient plus uniquement du Nord, mais surgit de partout, y compris des marchés émergents qui sautent parfois des étapes technologiques pour aller directement aux solutions les plus avancées.
Les femmes entrepreneures à l'honneur
Le Female Founder Challenge, maintenant dans sa septième édition, a couronné Hélène Briand, co-fondatrice et CTO de Verley. Cette reconnaissance n'est pas anecdotique quand on sait que les entreprises fondées exclusivement par des femmes ne reçoivent que 1% du financement en capital-risque selon le rapport Inc. 2025. Avec 536 fondatrices de 83 pays qui ont postulé cette année, le message est clair : l'innovation au féminin n'est plus une niche, mais une force motrice de l'écosystème tech.
La souveraineté numérique européenne en marche
L'un des fils rouges de cette édition 2025, c'est cette obsession - saine - pour la souveraineté numérique européenne. « Sovereign AI is an imperative – no company, industry, or nation can outsource its intelligence », martelait Jensen Huang, et son message a été entendu.
Arthur Mensch lui faisait écho : « Trois éléments exigent que l'Europe développe sa propre IA : culturel, stratégique et économique ».
Cette souveraineté ne se limite pas aux discours.
Elle se concrétise par des investissements massifs, des partenariats stratégiques et une volonté politique affirmée. Comme le résumait Pierre Louette, patron de VivaTech : « L'Europe a les capacités de s'imposer comme un grand bloc géopolitique de la tech ».
Et pour une fois, on a l'impression que ce n'est pas qu'un vœu pieux.
L'IA Avenue, vitrine de l'intelligence artificielle concrète
Sponsorisée par Salesforce, l'AI Avenue a été l'un des espaces les plus visités du salon. Des startups comme Bodyo, Vrai AI ou Next y ont démontré que l'IA n'est plus un concept abstrait, mais une réalité tangible qui résout des problèmes concrets.
Bodyo, par exemple, a présenté en première mondiale son robot médical (Buddyo) qui analyse la tension artérielle, l'ECG, la glycémie et le cholestérol pour réduire les coûts de santé par la prévention plutôt que par le curatif.
Cette démocratisation de l'IA s'accompagne d'une réflexion sur ses usages. « D'ici quelques années, au moins 50% du contenu en ligne sera généré ou augmenté par l'IA », prédisait Cristobal Valenzuela de Runway.
Une révolution qui transforme déjà les industries créatives et redéfinit les métiers de la production de contenu.
L'impact social et environnemental au cœur de l'innovation
VivaTech 2025 n'a pas oublié que l'innovation doit avoir du sens.
Le Tech for Change Award, remporté par Adrienne de Malleray et Genesis pour leur solution d'agriculture régénérative, illustre cette volonté de mettre la technologie au service des grands enjeux planétaires.
L'Impact Bridge, sponsorisé par EDF sur 1500 m², a prolongé cette ambition en donnant « substance à une ambition commune : faire de la tech un moteur d'inclusion, de durabilité et de connexion humaine significative ».
Cette approche n'est pas que du marketing. Elle répond à une attente croissante des consommateurs, des investisseurs et des talents qui veulent donner du sens à leur travail. Les 150 startups labellisées Tech for Change présentes sur le salon témoignent de cette transformation profonde de l'écosystème tech.
……………
L'édition 2025 de VivaTech aura marqué un tournant. Au-delà des chiffres records et des annonces spectaculaires, elle a dessiné les contours d'une Europe tech qui ne se contente plus de subir les innovations d'ailleurs, mais qui les initie, les développe et les exporte.
Cette dynamique positive, portée par des entrepreneurs audacieux, des investisseurs convaincus et des politiques engagés, pourrait bien faire de l'Europe le troisième pôle technologique mondial, aux côtés de la Silicon Valley et de la Chine.
En même temps, tu voulais mettre qui en 3ème, hein ? Les Russes ? Les Brésiliens ? Bon… on est troisième, ce qui veut pour l’instant dire derniers, en attendant le réveil de l’Inde !
Mais terminons sur une note positive ! Et si l'avenir de la tech se jouait finalement à Paris ? (Je finis par cette phrase pour faire réagir Carlos Diaz ou d’autres qui se prendront au jeu de la moquerie… mais bon, je tends la perche au French bashing de temps en temps ! C’est mon côté Anglais !)
« And now for something completely different! »
Parce qu’il vaut mieux rire de tout !
La petite amie IA… fantasme ? réalité ? Dystopie ?
Dans certaines sociétés, certaines IA viennent à point, compléter le recours à des poupées ou des robots sexuels…
On est presque dans Blade Runner !!!
« Y’a pas que la tech ! »
Fête de la musique !
Cette année, la Fête de la Musique du 21 juin 2025 marque un tournant historique avec le lancement de la première France Music Week (16-21 juin), initiative ambitieuse voulue par Emmanuel Macron pour faire de la France un carrefour musical international.
Les 10 Événements Majeurs à Ne Pas Manquer
1. Concert à l'Élysée (20 juin) - Band'a'part (banda de Condom), Kassav' (légende du zouk) et The Avener (DJ français international).
L'événement se déroulera exceptionnellement le vendredi 20 juin dans la cour d'honneur du Palais présidentiel. Et ça donnera comme chaque année de la matière aux mags comme Quotidien pour se foutre un peu de la gueule du président et de la première dame !
2. Grand Concert Final aux Jardins du Louvre (21 juin, 21h10) - Camille, Christine and the Queens, Jeanne Added, La Femme, Major Lazer Soundsystem, retransmis en direct sur France 2. Ce concert de clôture de la France Music Week se déroule dans le jardin du Carrousel.
3. Concert France Inter à l'Olympia - Clara Luciani, Benjamin Biolay, Yamê et Georgio pour une soirée de concerts gratuits dans la mythique salle parisienne.
4. Soirée au Palais-Royal - Bagad, chants polyphoniques et bals traditionnels organisés par le ministère de la Culture dans les jardins historiques.
5. "Les Belles Vibes" à Lyon Place Bellecour - Événement disco-house avec DJs lyonnais et food trucks sur la plus grande place piétonne d'Europe.
6. Célébrations à Lille - Concerts dans toute la ville avec genres variés (rock, jazz, hip-hop) répartis sur les grandes places et dans les rues.
7. Gospel Place Vendôme - Total Praise Mass Choir pour une soirée spirituelle dans l'un des lieux les plus prestigieux de Paris.
8. Open Air Électro Quai Anatole France - Planète House avec after-party sur le bateau Concorde Atlantique.
9. Assemblée Nationale & Hôtel de Matignon - Ouverture exceptionnelle des institutions avec concerts de la Garde Républicaine.
10. Cérémonie Prix de l'Innovation CNM (17 juin) - Récompensant les projets technologiques musicaux innovants à la Maison de la Radio.
Les Grandes Tendances 2025
La programmation révèle plusieurs tendances majeures : fusion entre musiques traditionnelles et contemporaines, importance croissante de l'électro française avec des DJs comme Myd (chez A.P.C.) et Major Lazer Soundsystem. Les musiques du monde sont particulièrement mises à l'honneur avec Kassav', des chorales gospel et des performances multiculturelles.
L'accent est mis sur la diversité des genres allant du rock au jazz, en passant par l'électro, le rap et la musique classique. Les collaborations internationales sont encouragées avec des projets de cocréation autour de la Francophonie.
Les Nouveautés Révolutionnaires
La France Music Week constitue la principale nouveauté : elle comprend des rencontres professionnelles au Château de Versailles, des showcases à la Maison de la Radio, des journées d'échange international organisées par le Centre National de la Musique, et un marché de la musique dédié aux collaborations.
L'accent sur l'innovation technologique se concrétise par des démonstrations de technologies musicales et la remise des Prix de l'Innovation du CNM. Cette approche vise à faire de la France un leader mondial de l'industrie musicale.
Programmation Télé et Médias
France 2 diffuse en direct le concert de clôture depuis les Jardins du Louvre de 21h10 à 0h30, marquant la fin de la France Music Week. L'événement sera également disponible sur France.tv en streaming. Cette retransmission remplace le traditionnel concert de Reims des années précédentes.
Cette édition 2025 s'annonce comme la plus ambitieuse depuis la création de l'événement en 1982, transformant la France en véritable capitale mondiale de la musique le temps d'une semaine exceptionnelle.
Et comme toujours, si tu chantes faux, il pleuvra !
Allez : bon été à toi, zozo !