The Ugly Truth… : « MAKE EUROPE GREAT AGAIN ! Merci Trump ? »
Cette Newsletter t'accueille dans le monde de demain. J'y parle d'innovation, d'IA, de transformation, de leadership, de grandes idées, de cassoulet, de startups et de toi.
🔊 EDITO BY NASH
🤡 “Apple, les armes, Trumpette et les retraites”
🎁 QUI VEUT DES PERKS ?
👑 Ce mois-ci : “qui veut du cash back et des sous” grâce à LOUVE INVEST !!
🏜 WHISPER OF THE VALLEY
👽 Lithium de secours !
⚡ Fusion du grand Nord !
🦋 Hugging Face à la Maison Blanche
🐇 Tesla innove encore ?
🥸 OpenAI toujours plus cher !
💋 Adopter l’IA en entreprise : un rêve ou un cauchemar ?
🦁 IA ou pas chez Apple ?
👀 L’ère des Robots !
👠 Oracle : les vieux contre-attaquent !
🍔 FOOD FOR THOUGHT
🙈 Les maths et l’IA
🪴 IMPACT
🧶 Nouveau salon Tech 4 Health ce mois-ci !
🔞 AND NOW FOR SOMETHING COMPLETELY DIFFERENT
😂 Les femmes et la tech par Yann Marguet
🦄 Y’A PAS QUE LA TECH !
🎼 Severance : fiction ou réalité ?
Edito by Nash :
Si l’on m’avait dit qu’avec l’arrivée de Trump, l’Europe reprendrait du poil de la bête, je ne l’aurais pas cru !
Or, après deux mois de Trumpette, force est de constater que l’Europe n’a jamais fait péter autant de verrous qu’en réaction à la politique économique, diplomatique et intérieure des Etats-Unis !
Nous sommes à la veille d’une révolution financière fléchée vers notre industrie de défense.
Nous trouvons des milliards pour financer le retard des 27 en matière de défense !
L’Allemagne sort de l’orthodoxie et dévoile un plan massu de 500 milliards pour relancer le pays !
La France évoque le parapluie nucléaire…
Les dépenses de défense sortent du pacte de stabilité !
Il ne manque plus que l’on fasse gagner mon poids en moutarde à chaque citoyen Européen et c’est Noël et le 14 juillet en même temps (oui, je conserve un côté chauvin sur la date de la fête nationale ! Tout de même !)
Mais tout cela n’est-il pas le fait du clown de Mar-a-Lago ?
Sans son abandon grotesque de Zelensky et son aplatissement de vassal face à Poutine, nous n’en serions pas là !
La Trumpette a réussi ce que personne avant lui n’avait fait : créer enfin un « sentiment d’appartenance » Européen chez les citoyens de Varsovie, de Lisbonne, de Munich et de Marseille !
La prouesse est tellement puissante qu’il a même repoussé dans les filets de l’Union, une Grande-Bretagne qui pourtant la jouait bien solo depuis 2016 ! En tout cas là, pour partager valeurs et vision !
C’est déjà ça !
Pousser les Allemands à lâcher du lest sur l’endettement ! Les pousser à se réarmer ! (Alors en tant que Français féru d’Histoire, est-ce réjouissant de « dire » ou d’entendre dire « les Allemands réarment » ! la question se pose sur parfum de Rhénanie occupée il y tout juste un siècle !).
Incroyable !
Sous cette impulsion, lever les restrictions limitant les investissements aux positions « responsables » à l’exclusion de l’armement, des munitions etc est aussi une petite révolution, même si en 2024, c’est près de 5 milliards qui ont été investis dans les startups de défense en Europe (source Otan), et près de 40 milliards depuis 2021, dans l’industrie de défense en ne prenant que les banques Françaises.
Mais c’est pas grave ! BPI annonce la création d’un fonds spécial de 450 millions d’Euros, avec la possibilité de souscription populaire à coup de « coupons de 500 euros » pour le grand public… (pas sûr d’avoir compris si c’était pour ce fonds ou « en plus », mais tu iras vérifier !).

La question de l’accès à l’épargne et de son fléchage pourrait d’ailleurs faire l’objet d’une réflexion intéressante : place ton argent dans l’infrastructure, place dans le nucléaire Français, place dans la défense… avec des taux de rémunération intéressants, qui pourraient régler une partie du problème : la résonance du « placement utile pour la nation » est positive !
Bien plus que de « réorienter » l’épargne déjà disponible, ce qui donne des boutons à tous les épargnants que nous sommes, puisque nous y entendons que l’on va nous « subtiliser » nos euros de nos livrets A !
Non mais !
Donc l’avenir proche nous dira si l’on peut chanter un « merci Trump » mais pour l’instant, l’électrochoc semble prendre, si ce n’est dans les actes, tout au moins dans les déclarations et les intentions !
……………
Et en France alors ?
Lorsque la première réforme des retraites fut tentée sous l’ère Macron, je m’étais fait cette réflexion : comment peut-on réformer en occultant totalement deux éléments clefs et déterminant un changement de paradigme que sont :
- Le changement climatique
- L’arrivée de l’intelligence artificielle
Je m’étais dit ça parce que si l’on considère que nos amis politiques et de l’appareil d’état (le COR, par exemple) ont bien intégré -avec des conclusions diverses- l’élément « démographique », c’est bien selon moi, passer totalement à côté de la question que d’oublier l’environnement et l’IA.
Alors en 2022, l’IA, c’était encore un mot, pas tout à fait un concept, et encore moins un paramètre. Mais lorsqu’elle a été adoptée, en 2023, cette réforme, la Gen AI était déjà dans les discussions à défaut d’être dans tous les bureaux !
J’avais été étonné, donc.
Et je m’étais dit ça en relatif temps de paix.
Comprendre « à une époque où les USA étaient encore notre joli parapluie anti-couillons ».
Aujourd’hui, et alors que la France vibre de cette polémique sur l’âge de 62 ans que le premier ministre aurait disqualifié d’un bon trait radiophonique, on nous parle donc toujours d’une réforme, en oubliant :
- L’avènement de l’IA
- Le changement climatique
- Et donc la montée en tension vers une géopolitique plus martiale que paisible
Alors pourquoi je dis ça ?
Eh bien parce que notre modèle social et notamment de retraites date un peu !
Parler d’un régime établi après-guerre, soutenu par une reconstruction, une forte croissance et une ère consumériste avec une espérance de vie, croissante ne dépassait pas les 70 ans et pour autant durant laquelle les femmes avaient plus de 2,5 enfants par femme en âge de procréer, et où la population augmentait régulièrement et approximativement de 1% par an, c’est bien parler d’un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître !
Montmartre en ce temps-là sentait bon la Suze et le Picon, la sueur et le suif, l’accordéon et le Louis Jouvet !
Mais ce système, il est plutôt évident qu’il ne correspond plus à une société qui vieillit (on tourne autour de 80 ans d’espérance de vie !), qui ne se reproduit plus (on est sous les 1,8 enfants par femme), qui travaille de plus en plus dans des métiers sans pénibilité, pour une société de services qui s’est digitalisée et qui ne travaille plus (je parle en taux d’employabilité et non en nombre d’heures travaillées par an par actif occupé !), et dont l’avenir est donc remis constamment en cause par les éléments sus-cités : le climat, l’IA et la guerre !
Si l’on commençait à s’intéresser façon « pays nordiques » aux « carrières » et donc à l’employabilité, dans notre pays, ce serait bien ! Déjà !
Petit rappel pour ceux qui n’ont pas fait « éco première langue », la différence entre le taux d’emploi et le taux d’employabilité :
Le taux d'emploi et le taux d'employabilité sont deux indicateurs différents mais complémentaires lorsqu'on parle de marché du travail et de compétences.
A. Taux d'emploi
Le taux d'emploi est un indicateur quantitatif qui mesure la part des personnes en emploi par rapport à l’ensemble de la population en âge de travailler (généralement entre 15 et 64 ans, selon les définitions statistiques utilisées). Il est souvent exprimé en pourcentage.
✔ Ce qu’il mesure :
• Il reflète la capacité d'une économie à fournir des emplois à sa population active.
• Il dépend des conditions du marché du travail, des politiques économiques et sociales, et de la conjoncture économique.
B. Taux d’employabilité
Le taux d’employabilité est un indicateur plus qualitatif qui mesure la capacité d’une personne ou d’un groupe à trouver un emploi en fonction de ses compétences, qualifications, expériences et de l’adéquation avec les besoins du marché du travail.
✔ Ce qu’il mesure :
• L’adéquation entre les compétences d’une personne et les besoins des employeurs.
• L’évolution de la formation et des compétences pour répondre aux mutations du marché du travail (digitalisation, automatisation, etc.).
• L’influence des politiques d'éducation, de formation continue et d’orientation professionnelle.
•
Contrairement au taux d'emploi, il ne dépend pas directement du nombre d’emplois disponibles mais plutôt de la capacité d’un individu à être recruté s’il le souhaite.
Exemple concret
• Un pays peut avoir un taux d'emploi élevé mais un taux d’employabilité faible si les travailleurs occupent des emplois précaires, peu qualifiés, ou obsolètes.
• À l’inverse, un jeune diplômé avec des compétences recherchées a un taux d’employabilité élevé, mais s’il ne trouve pas de travail immédiatement, cela ne se traduira pas par un taux d’emploi élevé
Si tu as tout bien pigé, le taux d’emploi reflète la situation économique et la capacité d’un pays à générer des emplois, tandis que l’employabilité concerne la capacité des individus à être compétitifs sur le marché du travail. Les politiques publiques doivent agir sur ces deux leviers pour assurer un marché du travail dynamique et inclusif.
Bon, retour à mes moutons !
Ca pourrait être un bon objectif de réarmer (on aime ce terme en ce moment !) les forces vives de la nation pour qu’elles soient plus « employables », mais on sait qu’à part le festival pour les jeunes appelé « apprentissage » ou « alternance », qui bénéficie surtout aux jeunes diplômés aisés d’écoles supérieures, nos initiatives en la matière ont toujours été médiocres.
Surtout envers les séniors et vers les jeunes sans diplômes !
Le Bac pour tous ayant laissé plus de cadavres sur la route que mené vers l’excellence du peuple, depuis 45 ans !
Si l’on repart du côté des pays du Nord, par exemple, où la carrière s’envisage sur toute la vie, le souci que l’on porte à « l’évolution professionnelle » est exemplaire : il est normal qu’un jeune soit cariste ou caissier tout comme il est normal qu’il finisse prof ou chef de projet informatique…
Parce que son parcours pro le lui permet : pas de fatalité, pas de blocage (t’as pas ton bac, reste à la caisse !), pas de déterminisme…
Et la conséquence de cela, lorsqu’une vie pro est envisagée par le prisme du long-life-learning (LLL), c’est que les gens arrivent à l’âge de la retraite en meilleure santé que leurs copains français qui après 43 annuités de caissière en ont plein les bottes, ras la casquette, comme le mec de la pub Opel Astra de 1993.
Autre conséquence : le peuple du nord ne rechigne pas à travailler jusqu’à 65 ou 67 ans, puisqu’il est en bonne santé ! Qu’il s’épanouit dans une vie pro qui a sans cesse évoluée au cours de son existence !
Peut-être donc, devrions-nous revoir fondamentalement notre modèle !
Et par ailleurs, je crois de plus en plus qu’il faut rendre la représentation syndicale obligatoire : nous avons besoin de syndicats représentatifs et responsables. Surtout pour mener à bien ce type de réformes vitales pour notre pays !
Quand je serai président, je te passerai ça, tu verras !
Pour revenir aux changements de paradigmes invisibles à nos négociateurs en chefs, prenons un exemple bête de ce que sera un agriculteur en 2040…
Michel, propriétaire en 2040, d’une ferme (élevage et céréales) équipée d’une unité de méthanisation, chef d’équipe de 15 agents IA qui gère avec eux l’autonomie de l’entreprise agricole en énergie et en recyclage et renvoi au réseau de l’électricité et de l’Hydrogène propre, en parallèle d’une activité agricole rentable parce que largement automatisée…
A-t-il la même carrière devant lui et donc aura-t-il la même retraite que Michel, agriculteur éleveur extensif de bovins dans la Loire en 2025, qui se bat avec le prix d’achat des centrales de la grande distrib ?
Je sais que j’exagère toujours.
Evidemment pas ! L’un se sera tué à la tâche quand l’autre aura eu une capacité d’épargne lui permettant un joli pactole par capitalisation. L’un aura le dos en vrac quand l’autre aura une santé de quinqua de bureau à 75 ans ! L’un lèguera un outil industriel performant à ses enfants quand l’autre bradera sa propriété agricole au voisin, plus jeune, plus gros, plus vorace…
Donc parler de la réforme d’un système de retraite aujourd’hui sans envisager les énormes mouvements tectoniques de ces changements de paradigmes qui se déroulent sous nos yeux actuellement est une hérésie !
Et l’on assiste donc à des débats de primates autour de « l’âge pivot » de la part de syndicats de vieux actifs qui regardent dans le rétro sans penser à l’avenir…
Je ne dis pas qu’il faut oublier ceux qui ont déjà fait leur taf ! Je pense qu’il faut aussi ouvrir la réflexion sur ce que sera le monde du travail dans 5, 10 ou 15 ans, et dans quel environnement : parlerons-nous tous Russe ? Serons-nous tous sous terre dans des tunnels anti-radiations ? Pourrons-nous cesser de travailler avant 70 ans pour de vrai malgré ce que diront les textes ? Aurons-nous des fonds de pensions Français ?
Bon, alors oui, je parle de l’IA et du changement climatique, mais si la guerre survient, tu me diras, le « système de retraite », ce sera un schéma tactique de l’armée, nom de code « plan Z si les cosaques débarquent à Calais ! ».
……………..
Et si l’IA était pour Apple ce que l’iPhone fut pour Nokia ?
On commence à entendre, ça et là, des rumeurs sur le colossal retard de la firme de Cupertino en matière d’intelligence artificielle…
Apple avait annoncé en fanfare ses plans pour améliorer Siri grâce à l'IA lors de la WWDC 2024, promettant des fonctionnalités révolutionnaires telles que la compréhension du contexte personnel et la gestion d'applications.
Cependant, ces améliorations ont été reportées récemment à 2026, ce qui a entraîné une vague de critiques et de déceptions.
John Gruber, un influent blogueur Apple, a exprimé son mécontentement en écrivant « there is something rotten in Cupertino ! », soulignant que la crédibilité d'Apple a été entachée par ces retards.
Et en te faisant aussi faire un tour par la case « culture », pour que tu relises Shakespeare dans le texte !
Il a également qualifié les démonstrations initiales de Siri de "vidéos de concept" plutôt que de véritables démos, ce qui a créé des attentes irréalistes chez les consommateurs. Ouille !
Les retards ont évidemment provoqué des tensions internes, notamment entre les équipes de développement et de marketing.
Robby Walker, responsable de Siri, a qualifié la situation de "tendue" et "embarrassante" lors d'une réunion interne, reconnaissant que les attentes créées par les campagnes publicitaires n'ont pas été suivies d'effets.
Les employés eux-mêmes sont frustrés par le fait que les fonctionnalités promises n'ont pas été livrées, et certains se sentent embarrassés par les questions des collègues ou de la famille sur les retards.
Apple est confronté à un dilemme : d'un côté, il mise sur la confidentialité des données, ce qui limite son accès aux grands ensembles de données nécessaires pour entraîner des modèles IA puissants. De l'autre, il doit suivre le rythme de la concurrence, qui progresse rapidement dans le domaine de l'IA. Et c’est peu de le dire !
Les retards dans le développement de Siri et les critiques qui s'ensuivent ont mis en lumière les difficultés d'Apple à concilier ses valeurs en matière de confidentialité avec les exigences de l'IA moderne.
Les retards ont non seulement affecté la réputation d'Apple mais ont également suscité des inquiétudes parmi les investisseurs, avec une baisse du cours de l'action. Les fans et les analystes commencent à se demander si Apple pourra rattraper son retard dans la course à l'IA.
En fin de compte, l'avenir de Siri et de l'IA chez Apple dépendra de la capacité de l'entreprise à surmonter ces défis et à livrer des produits qui répondent aux attentes des consommateurs.

Est-ce un défi qui pourrait mettre en péril l’empire de la pomme ? Sans doute pas : l’écosystème clos, les différents produits, la gestion des stores préservent pour l’instant la machine à cash ! Mais il ne faudrait pas trop pousser Tim Cook dans les orties, parce qu’à force, l’image de la marque pourraient en prendre un coup !
Alors on espère un sursaut IA d’Apple ou l’on passe chez Xiaomi ?
…..
Alors cet édito s’est un peu éparpillé, comme toujours, mais tu le sais, c’est pour mieux te mettre l’eau à la bouche et découvrir tant de belles choses !
Tu pourras, encore, en cette fin de mois, devenir riche grâce à Louve Invest qui t’offre toujours l’opportunité de découvrir ce que sont les SCPI tout en bénéficiant de belles promos si tu décides d’investir ! Et d’investir peu pour gagner beaucoup ! Rendez-vous ci-après pour gagner des sous !
Je finirai par un hommage réel à une comédienne disparue trop tôt la semaine dernière et que j’avais eu l’occasion de croiser souvent il y a quelques années, durant mes années de saltimbanque !

Alors même si le cinéma des frères Dardenne n’est pas le plus facile du monde, ils nous ont fait découvrir la fraicheur d’Emilie Dequenne. Et elle était tout le contraire : accessible, joyeuse, forte, talentueuse et très courageuse ! Sa disparition mérite que l’on pousse tous très fort du côté des deeptech de la santé pour faire reculer ces saloperies de cancers !
Alors en t’engageant dans ce nouveau combat, n’oublie pas de « prendre soin du Rock n’roll et de te garder du mal ! »
« Qui veut des sous ? »
Louve Invest pense à toi !
Comme lors de la dernière newsletter et parce que cette offre court sur le mois de mars, Louve Invest te propose une offre de ouf pour contrer la morosité de l’immo de ces derniers mois ! J’en ai même changé le nom de la rubrique !
Tu connais les SCPI ? Tu voudrais investir en immo mais les mises sont trop élevées ?
Louve Invest a révolutionné pour toi le monde de la « pierre papier » (non, c’est pas le début d’un jeu de mains !) et te permet d’investir avec très peu d’argent pour te créer un patrimoine et des revenus liés à l’immobilier sur lequel tu places tes sous mensuellement !
Ou comme tu veux, d’ailleurs.
Je vais d’ailleurs les reprendre ici pour ne pas dire de bêtises : La pierre papier est un placement à risque modéré au rendement intéressant. Il permet à l’épargnant d’investir en immobilier sans les contraintes liées à l’investissement direct.
La SCPI est un type de placement pierre papier simple qui permet aux particuliers de se constituer un patrimoine immobilier diversifié à partir d’un montant très accessible.
Louve Invest est le courtier digital qui permet d’investir en SCPI en ligne avec un bonus sous forme de cashback. Investissez 10 000 €, vous pouvez gagner jusqu’à 800€ par an selon les performances des SCPI !
Et vu le marasme des marchés immos depuis les 24 derniers mois, je te promets que c’est du pain béni, ce type de placements !
Si tu veux entrer un peu plus dans les détails, tu retrouves dans la rubrique « Food for Thought » juste après, un dossier complet sur les résultats des SCPI en 2024 ! Et vulgarisé : pas le genre de machins que tu ne peux pas décemment lire sans avoir perdu un pari !
Alors comment on fait ?
Eh bien c’est très simple : pour les lecteurs de The Ugly Truth seulement et pendant ce mois de mars, LOUVE INVEST te propose de t’offrir 25€ quelle que soit la somme que tu investis, sur ton espace que tu crées ici : « MON ESPACE LOUVE INVEST POUR DEVENIR RICHE »
Sans compter ton cash-back de 3% !
Si, si !
Quand tu seras sur le site, tout est simple : soit tu navigues comme un pro, soit on s’occupe de toi !
Je te laisse : j’ai des SCPI à acheter !
« Whisper of the Valley »
Lithium de secours !
L'adoption par Google de 100 millions de cellules lithium-ion dans ses centres de données pour fournir une alimentation de secours est un exemple révélateur de la tendance croissante à l'utilisation des batteries dans divers secteurs. (Tu l’as celle-là ? « batterie » / « secteur » ?)
Cette technologie, qui a été améliorée grâce aux efforts constants pour réduire les coûts des véhicules électriques, est en train de transformer plusieurs industries.
Auparavant, les centres de données de Google utilisaient des batteries au plomb-acide pour les systèmes de secours.
Elles étaient fiables mais encombrantes, lourdes et peu puissantes.
En remplaçant ces anciennes batteries par des cellules lithium-ion, Google a constaté des avantages significatifs.
Les cellules lithium-ion utilisées par Google contiennent deux fois plus de puissance et occupent la moitié de l'espace des anciennes batteries au plomb-acide. On ne te fait pas un dessin, donc !
Ca a permis à l'entreprise de réduire de trois quarts le nombre de cellules nécessaires, libérant ainsi un espace précieux pour installer davantage de serveurs.
Cette tendance à l'utilisation des batteries ne se limite pas aux centres de données. Eh non, mon coco !
Dans les foyers, les gens installent des batteries de plusieurs kilowatts pour stocker l'énergie solaire excédentaire et maintenir l'alimentation électrique en cas de panne. Toujours avec la question de la performance de celles-ci… souvent hyper déceptive !
Sur les terrains de camping, des packs de batteries portables remplacent déjà parfois les générateurs bruyants et polluants.
Une startup utilise même de petites cellules pour remplacer la glace sèche dans les envois de spécimens médicaux, offrant un contrôle précis de la température et des données de suivi, grâce à ces batteries.
Dans les véhicules électriques, elles permettent une autonomie accrue et une réduction des coûts, rendant ces véhicules plus accessibles au grand public.
Les outils sans fils, comme les perceuses et les scies, utilisent des batteries lithium-ion pour leur puissance et leur autonomie prolongée.
Les appareils médicaux, tels que les pacemakers et les défibrillateurs, reposent sur ces batteries pour leur longévité et leur fiabilité.
Cependant, l'utilisation des batteries lithium-ion dans les centres de données présente également des défis de sécurité.
Les risques de surchauffe et d'incendie sont réels, comme le montrent plusieurs incidents récents dans des centres de données.
Pour atténuer ces risques, Google a mis en place des mesures de sécurité strictes, notamment en utilisant des tests de sécurité pour éviter les défaillances thermiques.
L'adoption des batteries lithium-ion par Google est un exemple de la manière dont cette technologie est en train de transformer plusieurs industries, vers de plus en plus de performance, tout en présentant toujours des défis de sécurité qui nécessitent une attention particulière.
Soyons certains cependant que si ces soucis de sécurités sont levés un jour, la solution lithium-ion deviendra la panacée !
Fusion du grand Nord !
Je suis fasciné par les projets de fusion nucléaire depuis mon plus jeune âge. Et les dernières semaines, plusieurs avancées majeures ont été réalisées dans ce domaine, notamment au Canada, en France et en Chine. Voici un parallèle entre ces projets et leurs récents développements, juste pour toi, si t’es passé à trav’ :
General Fusion au Canada (non, c’est pas le nom d’un mec qui se dresse déjà torse bombé face aux armées d’invasion de Trump !)
La startup canadienne General Fusion a franchi une étape cruciale avec son prototype de réacteur Lawson Machine 26 (LM26).
Pour la première fois, l'entreprise a réussi à générer et maintenir du plasma magnétisé à l'intérieur de son appareil, marquant un jalon important dans la démonstration de sa technologie de fusion ciblée magnétisée (MTF).
Ce succès est le fruit de plus dedeux décennies de travail et ouvre la voie à la compression du plasma avec un revêtement de lithium liquide, une étape clé pour atteindre les conditions de fusion.
EAST en Chine
Quelques temps auparavant, Le tokamak chinois EAST, souvent appelé « artificial Sun », a réalisé un exploit historique en maintenant un plasma à haute confinement pendant 1,066 secondes, battant ainsi le record précédent de 403 secondes.
Cette avancée est cruciale pour le développement de réacteurs à fusion capables de fournir une énergie propre et continue.
EAST continue de jouer un rôle clé dans la recherche mondiale sur la fusion, servant de plateforme expérimentale pour les scientifiques internationaux.
ITER à Cadarache, France
En France, le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) a connu des retards significatifs depuis son lancement sous Jacques Chirac ! Mais le consortium international en a sous la pédale !
Initialement prévu pour 2025, le premier plasma ne devrait être produit qu'en 2033, et la première réaction de fusion en 2039.
Cependant, les équipes du CEA de Cadarache travaillent sur leur tokamak WEST, qui a récemment battu un record mondial en maintenant un plasma pendant plus de 22 minutes (1,337 secondes), surpassant ainsi le record précédent détenu par le tokamak chinois EAST. On en a sous le coude, j’te dis !
WEST joue un rôle crucial dans la préparation technique pour ITER, en testant des composants et des stratégies de confinement du plasma.
Si l’on compare les approches, voilà ce que l’on peut dire :
- General Fusion utilise une approche de fusion ciblée magnétisée, qui se concentre sur la compression mécanique du plasma pour atteindre les conditions de fusion. Cette méthode est distincte des tokamaks utilisés par ITER et EAST. Elle est souvent privilégiée par les startups du nucléaire qui veulent se faire un nom !
- ITER et EAST reposent sur des tokamaks, qui utilisent des champs magnétiques pour confiner le plasma. ITER vise à démontrer la faisabilité technique de la production d'énergie par fusion contrôlée à grande échelle, tandis qu'EAST sert de plateforme expérimentale pour améliorer la durée et la stabilité du plasma.
Ces avancées montrent que la course à la fusion nucléaire est en pleine effervescence, avec des approches différentes mais complémentaires. Chaque projet contribue à résoudre les défis techniques et scientifiques nécessaires pour atteindre une source d'énergie propre et quasi-inépuisable pour l'avenir.
Cependant, je ne sais pas si je verrai ce bazar de mon vivant ! L’horizon pour une production d’énergie de fusion, c’est plutôt prévu pour 2050-2060… mais comme à chaque fois, il y a une bonne marge d’erreur, hein !
Hugging Face @ la maison Blanche
L'IA ouverte : Hugging Face décide de défier les géants de la tech dans la politique d'IA de la Maison Blanche !
Dans un paysage politique américain où la régulation de l'intelligence artificielle est de plus en plus débattue, Hugging Face, entreprise spécialisée dans les modèles d'IA open source, a soumis un plan « d'architecture ouvert » pour l'IA à la Maison Blanche.
Cette démarche intervient dans le cadre d'un vaste débat sur la politique d'IA, où les géants de la technologie sont souvent critiqués pour leur approche fermée et de domination.
Les français de Hugging Face, connus pour ses modèles de langage comme Transformers, défendent une approche collaborative et transparente dans le développement de l'IA.
En proposant un cadre ouvert, l'entreprise vise à promouvoir l'innovation tout en favorisant la confiance et la responsabilité dans l'utilisation de l'IA. Cette initiative pourrait potentiellement remettre en question le modèle dominant des grandes entreprises technologiques, qui ont souvent des approches propriétaires et centralisées.
L'argument principal de Hugging Face est que les modèles open source peuvent rivaliser avec les systèmes commerciaux fermés (ce que je crois, personnellement vraiment totalement !), tout en offrant une meilleure transparence et une plus grande accessibilité.
L'entreprise souligne que les avancées récentes dans les modèles open source démontrent leur capacité à reproduire ou surpasser les performances des offres commerciales, souvent avec une meilleure efficacité en termes de ressources et de temps de développement (Eh oui, zozo ! C’est ça le miracle de l’Open Source !).
Par exemple, le modèle OlympicCoder d'Hugging Face a surpassé Claude 3.7 dans des défis de codage complexes, utilisant seulement 7 milliards de paramètres[2]. De même, les modèles OLMo 2 d'AI2, entièrement open source, ont atteint des performances similaires à celles d'OpenAI avec o1-mini[2]. Ces réussites montrent que l'IA ouverte peut être une stratégie gagnante pour améliorer la performance, l'adoption et la sécurité des technologies d'IA.
Le débat sur la politique d'IA aux États-Unis se concentre sur des questions comme la régulation, la sécurité et l'éthique, en gros.
Les défenseurs d'une approche open source soulignent qu'elle peut accroître la transparence, réduire les risques de biais et favoriser une plus grande collaboration entre les acteurs du secteur.
En revanche, les géants de la technologie argumentent souvent que leurs modèles propriétaires sont nécessaires pour protéger la propriété intellectuelle et maintenir la compétitivité. On les voit venir !
La stratégie de Hugging Face repose sur trois piliers principaux :
1. Investir dans les écosystèmes d'IA ouverts : l'entreprise préconise de renforcer les infrastructures ouvertes, comme le National AI Research Resource (NAIRR), pour garantir un accès large et fiable aux données et aux modèles.
2. Développer des modèles efficaces et spécialisés : Hugging Face soutient que des modèles plus compacts et adaptés aux ressources limitées peuvent faciliter l'accès à l'IA pour les petites entités, favorisant ainsi une plus large adoption.
3. Sécurité et transparence : l'entreprise affirme que les modèles transparents et accessibles peuvent offrir une meilleure sécurité, car ils permettent une certification plus complète et peuvent fonctionner dans des environnements isolés pour gérer les risques d'information.
En soumettant son plan, Hugging Face espère influencer la politique d'IA future et encourager une approche plus collaborative et transparente dans le développement de ces technologies.
Cette vision d'un avenir où l'IA est ouverte, collaborative et accessible à tous est au cœur de la mission de l'entreprise.
En promouvant l'innovation open source, Hugging Face cherche à démontrer que l'IA n'a pas besoin d'être propriétaire pour être puissante et compétitive.
Mais ça fait un peu « petite quéquette » dans le climat actuel qui règne à la maison Blanche ! Non ?
Dans ce contexte, la collaboration avec d'autres acteurs du secteur, comme NVIDIA, est également cruciale.
Par exemple, NVIDIA a récemment lancé un dataset d'IA physique open source sur Hugging Face, destiné à améliorer les systèmes de robots et les véhicules autonomes.
Ce type d’initiatives montrent que l'IA ouverte peut être un moteur clé pour l'innovation technologique et la sécurité nationale.
En fin de compte, le débat entre modèles ouverts et fermés reflète une tendance plus large dans le secteur technologique, où l'open source est de plus en plus reconnu comme un facteur clé de l'innovation et de la confiance.
Si la Maison Blanche adopte cette approche (mais le fera-t-elle ?), cela pourrait marquer un tournant significatif dans la politique d'IA américaine, favorisant une plus grande accessibilité et une meilleure sécurité pour tous.
Mais ne rêvons pas !
L'innovation Batterie de Tesla : une raison de se réjouir pour Musk
?
En cette année qui a été tout sauf calme pour Tesla, avec des cours d'action en chute libre, des ventes en déclin et des controverses politiques entourant Alien Musk, l'entreprise se prépare à dévoiler une innovation qui pourrait être justement le coup de pouce dont elle a besoin (pas certain que ça suffise tant Alien Musk se donne pour que tout le monde le déteste !) : une technologie de batterie révolutionnaire pour son Cybertruck. (mais si, tu sais : le truc roulant et rouillé des Jawas dans Star Wars IV !)
Cette avancée promet de réduire considérablement les coûts de production des batteries et pourrait être le rayon de soleil dans une période difficile pour le géant du VE.
Tesla est sur le point d'introduire les cathodes sèches dans sa production de batteries, une méthode qui élimine le besoin de solvants coûteux et toxiques et de fours de séchage massifs traditionnellement utilisés dans la fabrication des batteries.
Cette innovation devrait permettre à Tesla d'économiser plus d'un milliard de dollars par an, selon les volumes de production, marquant une avancée significative pour rendre les véhicules électriques plus abordables et durables.
De plus, Alien Musk a laissé entendre des plans encore plus ambitieux, notamment le développement de batteries sans lithium pour les modèles Tesla d'ici 2025. Bien que les détails soient rares, cette démarche pourrait résoudre les goulets d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement et réduire encore les coûts, potentiellement transformant le paysage des véhicules électriques.
Le Cybertruck, avec son design futuriste et massif, et sa technologie de pointe, a été un point de focus des efforts d'innovation de Tesla.
Son paquet de batteries structurales s'intègre parfaitement dans le squelette du véhicule, améliorant à la fois la durabilité et les capacités de stockage d'énergie.
Cette conception optimise non seulement les performances du véhicule mais fixe également un nouveau standard pour les systèmes de batteries des véhicules électriques.
Au-delà de ses avancées en matière de batteries, le Cybertruck se distingue par une fonctionnalité Powershare exclusive, permettant de fournir de l'énergie aux maisons lorsqu'il est associé à la configuration PowerShare de Tesla. En somme, de rendre du courant au réseau !
Cette fonctionnalité a récemment été mise à jour pour supporter les maisons équipées de systèmes d'énergie solaire, permettant une alimentation de secours en douceur en cas de panne. En gros, ta bagnole est une batterie de secours pour ta baraque !
Bien que cette capacité soit encore limitée à certaines régions, elle souligne l'engagement de Tesla à intégrer ses véhicules dans un écosystème énergétique durable plus large.
Malgré ces progrès technologiques, Tesla fait face à des défis importants.
L'entreprise a récemment rappelé plus de 46 000 Cybertrucks en raison de préoccupations de sécurité liées à des panneaux extérieurs de carrosseries... qui sont apparemment « juste collés »… (on ne rit pas au fond, là, je te vois !)
De plus, l'action Tesla a chuté de plus de 50 % depuis décembre, reflétant les angoisses du marché et les réactions politiques contre les activités de Musk. (Incompréhensible face à un personnage si consensuel !)
Au milieu de ces défis, l'innovation batterie de Tesla offre un espoir.
En réduisant les coûts de production et en améliorant les capacités des véhicules, Tesla peut potentiellement regagner son avantage concurrentiel sur un marché des véhicules électriques en pleine évolution.
Alors que les constructeurs automobiles traditionnels et les nouveaux entrants de Chine continuent de se lancer dans le secteur des VE, la capacité de Tesla à innover et s'adapter sera cruciale pour son succès à long terme.
Alors qu’au niveau mondial, le marché des véhicules électriques continue de croître (faiblement, mais bon !), l'engagement de Tesla en faveur de l'innovation pourrait être la clé pour reprendre sa position de leader dans la mobilité durable.
Mais malgré les annonces, il ne faut pas négliger les rapides progrès faits par les leaders chinois tout comme les pistes récentes relancées dans les piles à hydrogène !
Open AI et les tunes !
OpenAI a récemment lancé une version plus puissante de son modèle d'intelligence artificielle "reasoning" o1, appelée o1-pro, dans son API pour développeurs.
Ce modèle utilise davantage de ressources informatiques pour fournir des réponses encore plus précises, notamment pour les problèmes les plus complexes.
On va enfin connaître l’âge du capitaine, si tu veux !
Actuellement, il est réservé aux développeurs qui ont dépensé au moins 5 dollars en services API OpenAI, et il s'avère très coûteux : 150 dollars par million de jetons (~750 000 mots) entrés dans le modèle et 600 dollars par million de jetons générés par le modèle.
Ces tarifs sont respectivement le double de ceux du modèle GPT-4.5 pour l'entrée et dix fois supérieurs à ceux du modèle o1 standard.
OpenAI mise sur les performances améliorées de l'o1-pro pour convaincre les développeurs de payer ces sommes élevées.
Un porte-parole d'OpenAI a déclaré à TechCrunch : "o1-pro dans l'API est une version de o1 qui utilise plus de calcul pour réfléchir plus profondément et fournir encore de meilleures réponses aux problèmes les plus difficiles". Ok…
Cependant, les premières impressions de l'o1-pro, disponible depuis décembre pour les abonnés ChatGPT Pro, n'ont pas été particulièrement positives.
Les utilisateurs ont constaté que le modèle avait des difficultés avec les puzzles Sudoku et était déstabilisé par des « blagues » d'illusions optiques simples.
De plus, certains benchmarks internes d'OpenAI de fin 2023 ont montré que l'o1-pro ne performait que légèrement mieux que le modèle o1 standard sur les problèmes de codage et de mathématiques.
En dépit de ces résultats mitigés, OpenAI espère que les avantages de l'o1-pro convaincront les développeurs de l'adopter, malgré son coût élevé.
Cette stratégie reflète la volonté de l'entreprise de se positionner sur le marché de l'IA en offrant des solutions de haute performance, même si cela implique des coûts significatifs pour les utilisateurs.
Dans un cadre général où l’on sait tous que l’on ne paie pas vraiment le « juste prix » pour nos outils d’IA, la future hausse des abonnements et des tokens est sans doute inévitable !
A suivre !
L’adoption de l’IA : rêve ou cauchemar ?
L'adoption de l'intelligence artificielle dans le monde du travail est mon sujet de prédilection !
Je lutte régulièrement contre les effets d’annonce et les grands ensembles ! Comme tu le sais, je prends en considération deux éléments qui sont la plupart du temps oubliés : la propreté de la data et le facteur humain !
Pour une bonne adoption, il faut tuer « l’IA magique » qui nous est vendue par les formateurs en prompts ou les ESN pondeuses d’IA agentique au kilo !
C’est difficile, mais il n’y a pas d’adoption sans cela !
Alors au niveau mondial, l’adoption qu’en est-il ? Eh bien sans surprise, elle est de plus en plus source de tensions et de luttes de pouvoir entre dirigeants et employés.
Selon une nouvelle étude menée (aux US) par Writer, une startup spécialisée dans l'IA d'entreprise, la moitié des dirigeants estiment que l'IA "déchire leur entreprise".
Cette division se manifeste notamment par le fait que les dirigeants poussent l'IA comme une révolution inévitable, tandis que les employés sont plus réticents. (le fameux combat entre « IA magique » et « use cases utiles » !)
Les dirigeants sont convaincus que l'IA est essentielle pour l'avenir de leur entreprise.
Cependant, les employés sont moins enthousiastes.
Seulement 45 % des employés pensent que le déploiement de l'IA au cours des 12 derniers mois a été un succès, contre 75 % des dirigeants.
De plus, 57 % des employés estiment que leur entreprise n'a même pas de stratégie claire en matière d'IA, alors que 89 % des dirigeants croient que c'est le cas. Comme quoi le simple fait de « sponsoriser » un sujet donne l’impression qu’il y a une roadmap claire derrière ! héhé
Pour autant tout n’est pas si rose du côté des dirigeants non plus ! Les entreprises rencontrent de nombreux défis lors de l'intégration de l'IA. Près de 94 % des dirigeants ne sont pas satisfaits de leurs solutions actuelles, et 72 % signalent avoir rencontré au moins un défi dans l'adoption de l'IA.
En outre, 71 % des dirigeants critiquent le fait que les applications d'IA sont souvent développées dans des silos, ce qui peut entraver une intégration efficace.
Il y a effectivement au quotidien, un réel souci de partage, de travail collaboratif avec les outils d’IA conçus eux, pour des utilisations spécifiques par des utilisateurs uniques ! On y reviendra !
Les employés craignent d'être remplacés par l'IA, ce qui alimente leur résistance. En prenant en considération le facteur humain, tu saurais que les gens détestent que l’on leur « supprime » une tâche (ça passe pour de la suppression de compétence !), alors que nous ne sommes pas réfractaires à une « amélioration » de nos tâches de travail (on a alors l’impression d’être « augmenté » ou « empowered » !)…
Evidence ?
Non !
Selon May Habib, PDG de Writer, « demander aux employés d'embrasser l'IA est comme demander à un dindon de voter pour Thanksgiving » dans certains cas ! (vision très US du problème, mais véritablement réaliste si tu considères que la « productivité » est le point principal évoqué lors du déploiement de solutions IA dasn les entreprises avec des employés peu qualifiés !
De plus, environ la moitié des employés trouvent que les informations générées par l'IA sont inexactes, confuses et biaisées. (le principe de l’IA, je te le rappelle ici : « shit is / shit out », donc oui, il y a un facteur limitant sur l’utilisation et la vérification de l’IA : le facteur humain encore !).
Un nombre significatif d'employés, notamment parmi les Millennials et la génération Z, sabotent même la stratégie d'IA de leur entreprise en refusant d'utiliser ces outils. Gen Z, mais aussi les vieux ! J’ai eu le cas dans une boite où la force de vente, constituée de collaborateurs ayant débuté le démarchage à l’ère du bottin, où la rébellion est venue de ces dinosaures qui ne souhaitaient absolument rien changer à leurs habitudes !!
Les employés sont souvent insatisfaits des outils d'IA fournis par leur employeur. En conséquence, 35 % d'entre eux paient de leur poche pour utiliser des outils d'IA générative plus efficaces au travail.
Le phénomène de shadow AI est aussi un effet de bord : on le voit dans certaines organisations qui « interdisent » les outils, mais aussi, dans celles où certains comprennent que « copilot » de Microsoft est une énorme daube, et choisissent de se payer un autre outil en douce !
May Habib critique également l'utilisation excessive des chatbots, qui ne répondent pas toujours aux besoins réels des entreprises.
À la place, elle préconise l'utilisation d'agents préconfigurés pour orchestrer des tâches importantes. Oui, mais là encore, il faut savoir créer et gérer ces agents !
C’est là que tu m’appelles, en général !
La photographie instantanée de l’adoption actuelle de l’IA n’est pas dingo !
L'intégration de l'IA dans les entreprises est un processus complexe qui suscite des tensions importantes entre dirigeants et employés et qui nécessite plusieurs choses :
- De bons outils,
- Une bonne formation à ces outils
- Ue charte d’utilisation de l’IA en entreprise
- Une vision et une stratégie autour de l’adoption de l’IA
- Une adéquation entre l’IA et la culture d’entreprise !
Ca c’est mon avis !
Pour résoudre ces conflits, il est aussi crucial que les dirigeants comprennent les craintes des employés et démontrent comment l'IA peut être utilisée pour renforcer l'entreprise tout en préservant les emplois existants.
Curieux de lire les conclusions de ce même sondage dans 6 mois !
En tous cas, pour nos clients, chez Light Me Up, en France, en EMEA et aux US, nous travaillons à cela tous les jours : pour une adoption intelligente et rentable de l’IA en entreprise !
IA ou pas chez Apple ?
Je m’en moquais dans mon édito, et « hop », Tim Cook m’a entendu entre le moment où j’écris l’édito et le moment où je le fais relire par Alain Minc et Oprah Winfrey, et a pris des mesures d’urgence dans le management de l’IA chez Apple !
L'actualité récente y est marquée par un changement majeur dans la direction de Siri, l'assistant vocal de l'entreprise. Mike Rockwell, qui a dirigé le développement du Vision Pro, prend désormais les rênes de l'équipe Siri, remplaçant John Giannandrea.
Ce remaniement intervient après les retards dans le déploiement des fonctionnalités avancées de Siri dont je parlais dans l’édito et des critiques sur les performances de l'assistant par rapport à ses concurrents comme ChatGPT ou Google Gemini.
Le changement de leadership chez Siri est motivé par plusieurs facteurs. Tout d'abord, Apple a repoussé à l'année prochaine l'introduction de fonctionnalités avancées pour Siri, ce qui a suscité des critiques internes et externes (y compris dans l’édito ! héhé)…
Ensuite, le CEO d'Apple, Tim Cook, aurait perdu confiance dans la capacité de John Giannandrea à mener à bien le développement des produits liés à l'intelligence artificielle, selon Bloomberg.

Mike Rockwell, bien que sans expérience directe en IA, est un leader reconnu chez Apple pour son rôle dans le développement du Vision Pro.
Il a déjà exprimé des idées pour améliorer Siri, notamment en le rendant plus personnalisé. Rockwell rapportera directement à Craig Federighi, le responsable des logiciels d'Apple, ce qui signifie que Siri sera désormais plus étroitement lié aux équipes de développement de macOS et iOS.
Ce changement de direction montre que Apple prend enfin Siri « au sérieux ». En confiant la direction de Siri à un leader de haut niveau comme Rockwell, Apple démontre sa volonté de renforcer son assistant vocal et de le rendre plus compétitif face aux autres assistants comme Alexa ou Google Assistant.
Cependant, le succès de cette stratégie dépendra de la capacité de Rockwell à innover et à améliorer significativement les performances de Siri.
Les défis pour Rockwell sont nombreux. Siri doit non seulement améliorer ses capacités de base mais aussi intégrer des technologies avancées en intelligence artificielle pour rivaliser avec les solutions récentes comme ChatGPT.
De plus, Apple doit surmonter ses retards dans le développement de l'intelligence artificielle pour rester compétitif dans un marché en constante évolution.
Le changement de leadership chez Siri est une étape cruciale pour Apple, et un signal fort envoyé à l’écosystème, voire aux fans d’Apple dans le monde ! Cela montre une nouvelle priorité accordée à son assistant vocal et au parcours utilisateur en IA dans le matériel Apple !
Cependant, le succès de cette stratégie dépendra de la capacité de Mike Rockwell à relever les défis techniques et concurrentiels qui se posent à Siri. Et voilà : à un humain, pas à une IA !
En tout cas pas encore ! et pas chez Apple !
L’ère des robots !
Les « danses de l’Atlas » ! Rien à voir avec la chaîne de montagne du Maghreb, juste une réalité venue de Boston Dynamics !
La boite a récemment dévoilé une nouvelle vidéo de son robot humanoïde « Atlas », qui impressionne par ses capacités de mouvement fluides et dynamiques.
Atlas est capable de courir, de faire des cartwheels et même du breakdancing, grâce à ses articulations rotatives à 360 degrés aux hanches, à la taille, aux bras et au cou.
Ces mouvements sont rendus possibles par l'intégration d'un apprentissage par renforcement, alimenté par des données de capture de mouvement humain. C’est de plus en plus impressionnant !
Cependant, alors que ces démonstrations sont spectaculaires, elles ne reflètent pas nécessairement les objectifs principaux de l'industrie robotique. Tu m’étonnes : « alors on a notre premier robot, qui danse ! Hyper utile ! »
Des entreprises comme Tesla ou Figure se concentrent davantage sur des applications pratiques, telles que la manipulation d'objets, plutôt que sur des performances athlétiques. Bizarrement !
Le marché des robots humanoïdes est en pleine croissance, avec des projections qui indiquent une expansion significative dans les prochaines années, passant de 3,9 milliards de dollars en 2023 à 4,85 trillions d'ici 2035.
Atlas, lui, est conçu pour des applications réelles et c’est le premier modèle entièrement électrique de Boston Dynamics.
Le robot utilise des outils d'apprentissage automatique, y compris l'apprentissage par renforcement et la vision par ordinateur, pour améliorer ses capacités de mouvement.
Boston Dynamics collabore également avec le « Robotics and AI Institute » pour avancer dans le domaine des robots humanoïdes entraînés grâce à l'apprentissage par renforcement.
Cette collaboration vise à développer des capacités dynamiques et généralisables pour Atlas, notamment en améliorant la mobilité et la manipulation de l'ensemble du corps.
En plus de ses capacités athlétiques, Atlas est également conçu pour des tâches industrielles. Boston Dynamics a démontré comment Atlas peut automatiser des processus de fabrication, comme la séquence de pièces dans une usine automobile.(cf l’une des récentes newsletter de ton serviteur !)
Cette tâche complexe nécessite que le robot reconnaisse et corrige les erreurs, tout en apprenant à gérer des cas limites sans intervention humaine constante.
Les robots humanoïdes comme Atlas sont destinés à transformer plusieurs secteurs, notamment la manufacture, la santé, la logistique et l'hôtellerie.
Dans la manufacture, ces robots peuvent automatiser des tâches répétitives et dangereuses, améliorant ainsi la sécurité et l'efficacité.
Par exemple, Mercedes-Benz utilise des robots humanoïdes pour aider les travailleurs dans les chaînes de montage, en effectuant des tâches telles que l'installation de portes de voitures et le serrage de boulons de châssis.
En santé, les robots humanoïdes peuvent fournir un soutien émotionnel et physique aux patients, notamment aux personnes âgées. Ils peuvent également aider dans la rééducation physique et la surveillance des signes vitaux. Dans la logistique, ces robots peuvent gérer l'inventaire, la gestion des commandes et même effectuer des livraisons sécurisées.
Le marché des robots humanoïdes est de plus en plus concurrentiel, avec des entreprises comme Tesla, Figure AI et Agility Robotics qui développent des robots capables de performer des tâches complexes dans diverses industries. Tesla, par exemple, a présenté son robot Optimus, conçu pour des applications industrielles et domestiques, capable d'effectuer des tâches répétitives et dangereuses.
Agility Robotics a développé Digit, un robot bipédal conçu pour automatiser des flux de travail physiques complexes dans les usines et les entrepôts.
Ce robot excelle dans les tâches de levage, de transport et d'empilage d'objets, avec une modularité qui permet aux entreprises de le personnaliser selon leurs besoins spécifiques.
Boston Dynamics collabore étroitement avec Nvidia pour accélérer les capacités AI de ses robots humanoïdes. L'utilisation de la plateforme Jetson Thor de Nvidia permet à Atlas de fonctionner avec des modèles AI multimodaux complexes, améliorant ainsi ses capacités de décision et de mouvement.
Cette collaboration vise également à définir des paramètres pour la sécurité fonctionnelle et l'architecture de sécurité, essentiels pour le déploiement commercial des robots humanoïdes.
En outre, Boston Dynamics a également formé un partenariat avec le Toyota Research Institute pour accélérer le développement de robots humanoïdes polyvalents.

Ce partenariat utilise les modèles de comportement à grande échelle de Toyota et le robot Atlas pour collecter des données de performance qui aideront à entraîner des modèles avancés.
L'avenir des robots humanoïdes est prometteur, avec des innovations continues qui les rendent plus autonomes, mobiles et adaptatifs.
Les progrès en intelligence artificielle et en apprentissage automatique permettent à ces robots de s'intégrer dans diverses industries, améliorant l'efficacité et la sécurité. Alors que le marché continue de croître, on peut s'attendre à voir des applications encore plus variées et sophistiquées de ces robots dans notre vie quotidienne.
J’attends quand même le premier individu qui achètera un robot pour le faire juste déambuler dans la rue ! En France.
Pour créer le buzz ! C’est un truc fou : en plus les robots coûtent entre 15 et 20k aux US, sans doute autour de 8 ou 9K en Chine… c’est pour bientôt, j’te dis !
En réalité, les robots humanoïdes comme Atlas ne sont pas seulement des spectacles de technologie, même si c’est ce qui nous fait marrer pour l’instant, mais représentent un pas en avant vers une automatisation plus intelligente et plus efficace dans divers secteurs.
Leur capacité à apprendre et à s'adapter aux environnements complexes les rend essentiels pour les applications industrielles et domestiques à venir.
Stay in touch!
Oracle : les vieux contre-attaquent !
Oracle, non content d’avoir été laissé de côté depuis longtemps a entamé avec Stargate, un retour en grâce via la hype de l’IA !
La boite de Larry Ellison, a récemment annoncé le lancement d'Oracle AI Agent Studio, une plateforme complète intégrée à la suite Oracle Fusion Cloud Applications.
Cette nouvelle solution permet aux clients et partenaires d'Oracle de créer, d'étendre, de déployer et de gérer facilement des agents et des équipes d'agents intelligents à travers l'entreprise.

L'objectif principal est de répondre aux besoins métier complexes et d'améliorer la productivité en automatisant davantage les processus.
Oracle AI Agent Studio est proposé sans frais supplémentaires et offre des outils faciles à utiliser, incluant des tests avancés, une validation robuste et une sécurité intégrée.
Les agents créés avec cette plateforme peuvent s'intégrer parfaitement aux applications Oracle Fusion et collaborer avec des agents tiers pour réaliser des processus complexes et multi-étapes.
Selon Steve Miranda (qui n’est pas l’ancien gardien de l’équipe de France !), vice-président exécutif des applications chez Oracle, cette plateforme permet aux entreprises de créer des fonctionnalités spécifiques pour répondre à leurs besoins métier uniques et évolutifs.
L'introduction de cette technologie intervient à un moment où l'adoption des agents intelligents est en pleine croissance.
Accenture prévoit que les architectures basées sur ces agents deviendront mainstream en 2025, avec trois fois plus d'organisations planifiant d'investir dans ces capacités par rapport à 2024.
Des entreprises comme Accenture, Deloitte et PwC travaillent déjà avec Oracle pour accélérer l'adoption de l'IA et tirer parti des possibilités offertes par Oracle AI Agent Studio pour transformer les processus métier et améliorer la productivité.
En intégrant cette technologie dans leur stratégie, Oracle vise à aider ses clients à créer leur propre main-d'œuvre numérique, tout en maximisant l'impact de l'IA sur leurs opérations.
Cette approche s'inscrit dans la suite Oracle Fusion Applications, qui utilise les dernières avancées en IA pour briser les silos organisationnels, standardiser les processus et gérer diverses données.
« Food for Thought »
Quand IA + Math = tout !
La rencontre entre les mondes des mathématiques et de l'intelligence artificielle est en train de redéfinir les contours de la recherche scientifique et de l'innovation technologique.
Si l’un est intrinsèquement lié à l’autre, tout n’est pas simple.
Derrière cette alliance prometteuse se cache une tension culturelle profonde, où les visions, les méthodes et même les finalités divergent.
Les mathématiques, discipline millénaire fondée sur la rigueur et la quête de vérité, se trouvent confrontées à l'approche pragmatique et souvent opaque des systèmes d'IA modernes.
Les mathématiciens ont toujours cherché à comprendre ‘pourquoi’ un théorème est vrai, au-delà du simple fait qu'il le soit.
Cette quête de sens contraste avec la démarche des chercheurs en IA, souvent focalisés sur l'obtention de résultats fonctionnels.
L'exemple du théorème des quatre couleurs illustre bien cette divergence : lorsque Appel et Haken ont prouvé ce théorème grâce à une énorme quantité de calculs informatiques, cela a suscité une controverse.
Non pas parce que la preuve était douteuse, mais parce qu'elle manquait d'une explication compréhensible pour l'esprit humain.
Cette tension entre compréhension humaine et efficacité algorithmique reflète une différence fondamentale dans les valeurs des deux disciplines.
Les systèmes d'IA souffrent également de limites inhérentes qui trouvent leur origine dans des paradoxes mathématiques identifiés au XXe siècle par Alan Turing et Kurt Gödel. Ces derniers ont démontré qu'il est impossible pour un système mathématique suffisamment complexe de prouver sa propre cohérence ou de résoudre certains problèmes algorithmiques.
De manière similaire, les réseaux neuronaux modernes ne peuvent garantir une fiabilité absolue, même avec des données parfaites. Comme l'explique Matthew Colbrook, "il existe des problèmes pour lesquels aucun algorithme ne peut construire un réseau neuronal entièrement stable et digne de confiance".
Ces limites obligent les chercheurs en IA à explorer de nouvelles voies pour rendre leurs systèmes plus transparents et compréhensibles.
Malgré ces tensions, l'interaction entre mathématiques et IA ouvre des perspectives fascinantes.
Des chercheurs comme ceux d'Oxford et de DeepMind ont montré que l'IA peut suggérer et même prouver de nouveaux théorèmes mathématiques.
Par exemple, dans le domaine de la théorie des nœuds, l'IA a permis de découvrir des connexions inattendues entre invariants algébriques et géométriques, débouchant sur un nouveau théorème.
Ces avancées montrent que l'IA peut compléter l'intuition humaine en guidant les chercheurs vers des conjectures prometteuses.
De plus, certaines initiatives comme le SciAI Centre à Cornell University cherchent à utiliser les mathématiques comme langage commun pour améliorer la collaboration entre humains et machines.

Ce centre explore comment enseigner aux systèmes d'IA les principes fondamentaux du calcul différentiel afin qu'ils puissent modéliser le monde physique avec plus de précision. Cette approche pourrait révolutionner notre compréhension des matériaux ou des systèmes complexes.
L'utilisation de l'IA dans l'éducation mathématique est une autre facette prometteuse. Des outils comme GeoGebra ou Minerva permettent aux élèves d'explorer visuellement des concepts complexes ou de résoudre des problèmes grâce à des explications pas à pas.
Cependant, ces technologies doivent être intégrées avec précaution. Les enseignants jouent un rôle crucial pour aider les élèves à naviguer dans ces outils tout en développant leur esprit critique face aux biais potentiels des modèles d'IA.
Pour que cette alliance entre mathématiques et IA soit fructueuse, il est impératif de respecter leurs différences fondamentales tout en exploitant leurs forces respectives.
Les mathématiques offrent une rigueur et une profondeur qui peuvent guider le développement d'algorithmes plus robustes. En retour, l'IA peut accélérer la recherche en identifiant des motifs ou en automatisant certaines tâches répétitives.
Finalement, cette collaboration n'est pas sans défis : opacité des systèmes d'IA, fossé culturel entre rigueur théorique et pragmatisme technologique, ou encore limites intrinsèques imposées par les paradoxes mathématiques.
Mais elle représente aussi une opportunité unique pour repousser les frontières du savoir humain. À condition que l'on ne perde jamais de vue ce qui rend les mathématiques si précieuses : leur capacité à éclairer le ‘pourquoi’ derrière le comment.
« Impact »
Tech4Health à Paris
Tech 4 Health est un événement récent dédié aux technologies innovantes dans le secteur de la santé, qui se tiendra pour sa première édition les 26 et 27 mars 2025 à Paris Expo Porte de Versailles.
Comme tu le sais, l’impact de la tech en médecine m’apporte une grande satisfaction tant au niveau éducatif et culturel que pour l’espoir que les entrepreneurs qui évoluent dans ces secteurs suscitent !
Bien qu'il n'y ait pas encore de sessions précédentes, cet événement promet de devenir un rendez-vous annuel incontournable pour plusieurs raisons.
Tech 4 Health se concentre sur l'utilisation de la technologie pour optimiser les soins, améliorer la gestion des ressources et renforcer le système de santé. Cette thématique est cruciale dans un contexte où les systèmes de santé doivent faire face à des défis croissants en termes de ressources et d'efficacité. Et les startups ou deeptechs travaillant le sujet sont légion !
L'événement est porté par un Comité Scientifique pluridisciplinaire dirigé par Jérôme Leleu, ce qui garantit un programme rigoureux et axé sur les enjeux scientifiques de santé. Les conférences et tables rondes aborderont des sujets tels que l'intelligence artificielle, la cybersécurité et l'interopérabilité. Encore l’occasion de tomber sur mes copains de Biolevate ou de Theremia ?
Tech 4 Health offre un cadre idéal pour développer son réseau professionnel. Les participants pourront échanger avec des décideurs, des experts et des innovateurs lors de rendez-vous business ciblés et d'une soirée commune. Excellente visibilité pour les acteurs du secteur qui passent plus de temps dans les lignes de codes que dans leur costume de VRP !
L'événement met l'accent sur des cas d'usages réels et des démonstrations interactives, permettant aux visiteurs de comprendre l'impact direct des technologies sur le terrain. Une journée ‘Hors les Murs’ est également prévue pour visiter des lieux d'innovation et des établissements de santé de pointe. Ouvrir un peu au néophyte n’est jamais un mauvais calcul pour gagner en impact !
Tech 4 Health attire des experts et des délégations internationales, ce qui permet de partager des retours d'expériences et des modèles innovants issus de différents pays. Ce petit salon deviendra grand !
Tech 4 Health est donc déjà incontournable parce qu'il réunit l'expertise scientifique, les innovations technologiques et les opportunités de networking dans un seul événement, offrant une plateforme unique pour transformer les soins de demain.
On t’y attend !
« And now for something completely different! »
Yann Marguet / fin 2024… toujours d’actu.
« Y’a pas que la tech ! »
Severance : si loin de la réalité ?
Bon, la rubrique s’intitule « y’a pas que la tech », mais là, on ne vas pas en être bien éloigné !
Les neurotechnologies, telles que les interfaces cerveau-ordinateur (BCI) et les implants cérébraux, sont en pleine évolution, promettant de révolutionner à la fois le domaine médical et notre interaction avec la technologie. Ces avancées sont inspirées par des idées comme celles explorées dans la série Severance, où une puce cérébrale divise la conscience en deux parties distinctes.
Bien que cette idée soit fictive, elle reflète les progrès réels dans le domaine des neurotechnologies.
- Interfaces Cerveau-Ordinateur (BCI)
Les BCI permettent une communication directe entre le cerveau et les appareils externes, en interprétant les signaux neuronaux pour permettre des interactions sans mouvement physique. Il existe plusieurs types de BCI :
- BCI Invasifs : Ces interfaces impliquent l'implantation d'électrodes directement dans le tissu cérébral, offrant une haute résolution pour la capture des signaux neuronaux. Elles sont principalement utilisées pour restaurer la fonction motrice chez les personnes paralysées ou traiter des troubles neurologiques. Le système BrainGate en est un exemple notable, permettant aux individus avec des handicaps moteurs graves de contrôler des membres artificiels par la pensée.
- BCI Partiellement Invasifs : Ces interfaces sont implantées à l'intérieur du crâne mais restent à l'extérieur du tissu cérébral, offrant un équilibre entre qualité du signal et risques chirurgicaux. Elles sont utilisées pour la prédiction des crises d'épilepsie et la neurorehabilitation.
- BCI Non-Invasifs : Ces interfaces utilisent des électrodes externes sur le scalp pour détecter l'activité cérébrale, souvent via l'électroencéphalographie (EEG). Bien que leur résolution soit inférieure, elles sont plus sûres et faciles à utiliser. Les applications incluent les fauteuils roulants contrôlés par le cerveau et l'interaction avec la réalité virtuelle.
- Implants Cérébraux
Des entreprises comme Neuralink, fondée par Elon Musk, développent des implants cérébraux pour permettre aux personnes paralysées de contrôler des appareils numériques avec leurs pensées. Neuralink a déjà implanté ses dispositifs dans plusieurs patients et prévoit d'en implanter jusqu'à 30 en 2025. Leur technologie utilise des fils ultra-fins contenant des électrodes pour capter les signaux cérébraux, permettant aux patients de jouer à des jeux vidéo ou de concevoir des objets en 3D via un logiciel de conception assistée par ordinateur.
Synchron, une autre entreprise, a développé le Stentrode, une électrode insérée via les vaisseaux sanguins, évitant ainsi la chirurgie ouverte du cerveau. Cette approche réduit considérablement les risques associés aux implants invasifs traditionnels.
- Stimulation Cérébrale
La stimulation cérébrale profonde (SCP) est une technique invasive utilisée pour traiter des conditions comme la maladie de Parkinson et certaines formes de dépression. Elle implique l'implantation d'électrodes dans des régions spécifiques du cerveau pour moduler l'activité neuronale. Des méthodes non invasives comme la stimulation transcrânienne à courant continu (tDCS) et la stimulation transcrânienne à courant alternatif (tACS) sont également étudiées pour leur potentiel dans le traitement de divers troubles, bien que leurs effets soient souvent moins précis que ceux des méthodes invasives.
- Futur des Neurotechnologies
Alors que ces technologies avancent, elles ouvrent des perspectives prometteuses pour améliorer la santé mentale, l'éducation et même l'intégration avec la réalité augmentée. Cependant, elles soulèvent également des questions éthiques cruciales sur le contrôle des pensées, la confidentialité des données cérébrales et les implications sociétales plus larges.
En fin de compte, ces avancées dans les neurotechnologies nous placent à la croisée d'une révolution qui pourrait transformer profondément notre relation avec la technologie et notre compréhension de nous-mêmes. Alors que nous avançons dans ce domaine, il est essentiel de considérer les implications éthiques et sociales pour garantir que ces innovations bénéficient à l'humanité tout entière.
Ca me fait penser que j’ai laissé la série à l’épisode 5 moi, je te laisse : faut que j’aille binger un coup !